Le maire PCF de Gennevilliers mure les taudis
Perspective communiste
Comment lutter contre les marchands de sommeil ? Jacques Bourgoin, maire PCF de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), a opté pour une solution radicale : murer les logements insalubres
Trois familles, dont neuf enfants, vont être relogées en HLM. Dans leur taudis, elles habitaient dans une chambre de 7 m2, une cave de 30 m2, et un trois-pièces de 40 m2, dans un «état déplorable» et pour des sommes exorbitantes : 300, 500 et 700 euros par mois.
Le préfet a pris un arrêté d’interdiction d’habitation, non respecté par le propriétaire. Et le parquet, saisi «d’un nombre très important de dossiers», met «trois ou quatre ans» à agir, pointe l’élu. «Officiellement, ce n’est pas notre rôle, mais nous avons décidé que c’était un devoir d’humanité, des enfants sont en danger», se justifie Jacques Bourgoin, prof de maths à la ville. C’est la cinquième fois qu’il mure des logements en dix ans.
Et ce type d’«opération» porte ses fruits : «On a désormais une personne au parquet de Nanterre qui s’occupe uniquement de la mise en œuvre des arrêtés préfectoraux», se réjouit-il.
Le préfet a pris un arrêté d’interdiction d’habitation, non respecté par le propriétaire. Et le parquet, saisi «d’un nombre très important de dossiers», met «trois ou quatre ans» à agir, pointe l’élu. «Officiellement, ce n’est pas notre rôle, mais nous avons décidé que c’était un devoir d’humanité, des enfants sont en danger», se justifie Jacques Bourgoin, prof de maths à la ville. C’est la cinquième fois qu’il mure des logements en dix ans.
Et ce type d’«opération» porte ses fruits : «On a désormais une personne au parquet de Nanterre qui s’occupe uniquement de la mise en œuvre des arrêtés préfectoraux», se réjouit-il.
