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Le maire PCF de Pierrelaye (Val d'Oise) prend à son tour un arrêté anti-pesticides contenant du glyphosate

Perspective communiste

Après les maires de Langouët, Us (Val-d'Oise) et en Gironde, Michel Vallade a pris à son tour un arrêté anti-pesticides. Le tribunal vient de suspendre l'arrêté du maire breton

Dans la lutte contre les pesticides, le maire communiste de Pierrelaye, Michel Vallade, a décidé de s’engager à son tour.

Il a en effet signé la pétition en soutien au maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) « dans son combat pour interdire l’épandage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate à proximité des habitations et des équipements municipaux ».

Il indique dans un courrier adressé au président de la République Emmanuel Macron, avoir pris un arrêté identique, « qui répond ainsi à une légitime préoccupation des habitants et des parents de Pierrelaye (une école, un collège, un centre de loisirs et un parc des sports en limite d’urbanisation sont situés à moins de 100 m de la zone agricole »).

Le maire justifie son acte par le fait que « neuf Français sur dix sont inquiets des conclusions de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui indiquent que ces produits sont probablement cancérigènes, et se prononcent pour une interdiction totale de ceux-ci bien avant 2024 ».

Il estime aussi que les pouvoirs publics « en sont conscients puisqu’ils en ont interdit l’usage aux collectivités locales et aux particuliers ».

Le préfet de Bretagne avait exercé un recours devant le tribunal administratif de Rennes contre l’arrêté du maire de Langouët.

Un arrêté que la préfecture avait estimé illégal, considérant qu’il n’est pas dans les attributions d’un maire de prendre une telle mesure.

Mardi 27 août, l’arrêté anti-pesticide du maire breton a été suspendu par le tribunal de Rennes.

Le maire appelle à l’interdiction de ces produits « dangereux », en concertation avec les milieux agricoles

Le maire de Pierrelaye estime qu’au stade actuel des connaissances, « tout tend à prouver que ces produits sont dangereux ».

Il appelle donc à ce que leur interdiction soit mise en place dans les plus brefs délais, et ce « en concertation avec les milieux agricoles et autres chambres d’agriculture ».

L’arrêté pris le 26 août interdit l’utilisation de tout « produit phytopharmaceutique contenant du glysphosate » à moins de 150 m de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation, d’activité économique ou équipement public.

Île de France


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