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Le ministre cubain des Relations extérieures : «Le socialisme fonctionne malgré le blocus.»

Nicolas Maury

Le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parilla, a affirmé qu’à Cuba, le socialisme fonctionne malgré la politique agressive des Etats-Unis qui, en dépit de l’élection de Barack Obama, n’a pas changé

Ni le blocus, ni la crise économique mondiale, ni les effets nocifs des changements climatiques n’ont réussi à ébranler la viabilité de notre système socialiste, a-t-il souligné.

Le ministre cubain effectue actuellement une visite officielle en Chine. Au terme de sa première journée, il avait été invité, par l’Académie des sciences sociales de ce pays, à prononcer une conférence, dont le sujet était : «Un socialisme autochtone et viable».

Parmi les arguments invoqués, il a souligné que le système socialiste cubain possède des racines populaires et historiques très profondes. C’est un socialisme innovateur, a-t-il dit, qui a des assises démocratiques, et il est garant de notre indépendance national.


Il a rappelé aussi que les politiques de Washington à l’égard de Cuba, basées sur le blocus économique, les agressions de toutes sortes, la subversion intérieure et les tentatives d’isolement, ont toutes échoué.

Cuba n’est pas isolée, a-t-il souligné, puisque notre pays maintient des relations diplomatiques avec 183 pays sur les 192 qui sont représentés à l’ONU, tandis que plus de 31 000 boursiers étrangers effectuent des études dans l’île.

Il a ajouté que 51 000 coopérants cubains sont à pied d’œuvre dans 98 pays. Ces services comprennent les campagnes d’alphabétisation avec la méthode cubaine «Yo si puedo» et du personnel de santé qui participe à l’Opération Milagro. Ainsi, plus de 1 700 000 patients à travers le monde ont pu recevoir des soins ophtalmologiques grâce à ces missions.

Il a rappelé que Cuba continue de se développer malgré les politiques agressives de la Maison-Blanche. Ces agressions contre notre pays représentent des pertes de plus de 236 milliards de dollars au taux actuel.

Rien n’a changé depuis l’élection du président Barack Obama, a-t-il tenu à préciser. Au contraire, leur attitude s’est durcie, surtout en ce qui concerne l’application de politiques extraterritoriales contre notre pays et les obstacles imposés dans nos opérations financières avec l’étranger.


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