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Le parlement catalan vote la légitimité de Carles Puigdemont

Perspective communiste

Le parlement catalan s’est réuni officiellement en session plénière aujourd'hui pour aborder plusieurs débats et discuter de plusieurs motions déposées notamment par Junts per Catalunya - article et traduction Nico Maury

Plusieurs motions ont été soumise au vote des député.e.s catalan.e.s dont : La légitimité de la présidence de Carles Puigdemont, la demande de levée de l’article 155, la reconnaissance de la légitimité de la République catalane. Une motion déposée par la CUP réitérant la déclaration d’indépendance du 27 octobre a été cependant rejetée pour éviter de nouvelles représailles juridiques de l’État espagnol.

Concrètement, la motion déposée par Junts Per Cat, le parti de Puigdemont, et soutenue par les indépendantistes de gauche (ERC) et par la CUP dénonce ” la destitution illégale et illégitime de Carles Puigdemont en tant que président de la Generalitat, reconnait le référendum d’autodétermination du 1er octobre et revendique l’action républicaine”.

Pour JxCat il n'y aura aucune retraite "même d'un millimètre" dans la défense de l'indépendance, cela en dépit des difficultés à mettre en œuvre le mandat "républicain". Le groupe de Carles Puigdemont restera "fidèle" à l'expression des Catalan.e.s lors et le projet républicain.

Pour l'ERC, par la voix de Marta Rovira, "nous ne pouvons tolérer un scénario meilleur avec cette dictature (tutelle de Madrid - ndlr), mais avec des institutions restaurées, nous pouvons être plus forts" pour une "République pleine de contenu comme un instrument, un moyen pour construire les objectifs d'une nation plus propre, plus libre, où les citoyen.ne.s vivent mieux."

Carles Riera, chef du groupe parlementaire de la CUP, estime que le Conseil de la République(qui devrait être installé à Bruxelles) doit être accompagné et effectif, "l'exil institutionnel de la République sera efficace que si nous le faisons vivre" et qu'il faut " rendre le pouvoir au peuple".

Au niveau des forces unionistes, les Ciudadanos, par la voix d'Inès Arrimadas, ont dénoncé un coup de force contre les droits du Parlement et elle a saisi le Tribunal constitutionnel. Les sociaux-démocrates parlent de "république mort-née", Xavier García Albiol (PP) accuse le bloc républicain de lancer une sorte de "guerre sainte" contre l'Etat. Pour les "communs" Xavier Domènech a émis un avertissement: "Nous ne pouvons pas être pris au piège, il n'y a pas de restitution possible." Les communs rejetant la possible nomination de Jordi Sanchez comme président effectif de la Generalitat.


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