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Le parquet bolivien poursuit Evo Morales, les candidats du MAS et le chef de la COB

Perspective communiste

Le gouvernement putschiste bolivien a ordonné la militarisation des principales villes du pays.

En parallèle il engage des poursuites contre ses opposants : le dirigeant de la COB Huarachi; contre l'ancien président Evo Morales; contre les candidats du MAS-Ipsp, Arce Catacora, Choquehuanca.

Ils sont accusés par la junte fasciste au pouvoir de terrorisme, de génocide, de crimes contre la santé publique. Des accusations qui servent de prétextes pour dissimuler les massacres commis par les putschistes et l'effondrement du système de santé en Bolivie du fait du Covid-19 et de l'expulsion des médecins cubains.

Traduction Nico Maury

Le bureau du procureur de La Paz, en Bolivie, a indiqué qu'il avait admis la plainte contre l'ancien président Evo Morales, le chef de la Central Obrera Boliviana (COB), Juan Carlos Huarachi, et les candidats du Mouvement pour le socialisme - Instrument pour la souveraineté des peuples (MAS-Ipsp) Luis Arce et David Choquehuanca.

Cette étape ouvre une enquête sur la responsabilité présumée de ces personnes et d’autres, dans le cadre des manifestations qui se déroulent actuellement dans le pays depuis une semaine.

"La plainte contre ces personnes a été admise contre le chef de la COB, M. Huarachi; contre l'ancien président Evo Morales; contre les candidats du MAS-Ipsp, M. Arce Catacora, M. Choquehuanca, ainsi que d'autres personnes", a-t-il dit. le procureur départemental Marco Cossío.

Le procureur Cossío a rappelé que le gouvernement putschiste a présenté les plaintes contre les dirigeants, en raison des blocages survenus depuis la semaine dernière.



Pour sa part, le procureur chargé de l'affaire, Alexis Vilela, a souligné que les infractions pénales pour lesquelles les accusés font l'objet d'une enquête sont le terrorisme, le génocide, les crimes contre la santé publique et autres.

Vilela a annoncé que la commission des procureurs analysera les assignations à comparaître aux accusés, afin qu'ils puissent être signifiés.

De même, Cossío a souligné que le ministère public, lorsqu'il donnera suite à cette plainte formulée par le gouvernement de facto, agira dans le cadre de l'objectivité et non sous la pression politique, car il n'obéit pas à un parti et ne procède pas au feu des pétitions.

Le procureur départemental a également indiqué que depuis le 5 août, le parquet a mené une procédure contre 12 autres personnes. Il a également rapporté que ce dimanche, cinq mandats d'arrêt avaient été émis pour que la police les applique.

Ce lundi, des milliers de Boliviens restent mobilisés dans le pays, dans le cadre de la grève générale déclenchée par la COB et soutenue par des dizaines d'organisations syndicales et sociales, réclamant la tenue d'élections le 6 septembre.

Les manifestations ont provoqué le blocage d'importantes voies de communication dans diverses régions du pays, ainsi que des concentrations de personnes et des grèves de la faim à proximité de la Cour suprême de justice.

Telesur


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