Hugo Chavez a plus que jamais raison. Un à un, les Etats Sud-américains optent pour des gouvernements à direction progressiste, par le biais d'élections où les peuples peuvent s'exprimer démocratiquement. En Amérique centrale, le Nicaragua a repris le bon chemin avec Ortega, sans oublier nos amis Cubains qui ont renouvelé leur confiance au Parti Communiste Cubain.

Pour faire face aux bellicistes USA et à leurs satellites, il faut à ces pays d'Amérique une armée forte, issue du peuple, apte à défendre la nation en cas d'agression, tant de l'intérieur que de l'extérieur. Ce qui se passe à Cuba est édifiant. Nous savons que des mercenaires et autres voyous de la politique reçoivent de l'argent des Etats-Unis pour perpétrer des attentats et saboter l'économie du pays. Ces gens-là feignent de s'étonner lorsqu'ils sont arrêtés et internés. Aucun pays, y compris le nôtre n'accepterait celà.

Les paramilitaires de Colombie n'hésitent pas à s'ingérer dans les affaires des pays voisins comme ils l'ont récemment démontré en Equateur lors du massacre du dirigeant des FARC Raul Rayes et de ses compagnons.

En Bolivie, la situation est également très difficile pour le gouvernement progressiste.

Tous ces pays doivent impérativement se donner les moyens d'être en capacité de faire face à toute ingérence militaire, d'où qu'elle vienne. A l'inverse des gouvernements au service de l'impérialisme qui ont une armée de métier, les pays qui ont fait le choix du socialisme doivent se doter d'une armée populaire, issue du peuple, composée des fils du peuple que sont les fils d'ouvriers et de paysans. Seule, une armée nationale anti-impérialiste, plus révolutionnaire et plus socialiste comme le dit si bien le colonel Hugo Chavez pourra tenir tête et être victorieuse de toutes les forces du mal.
Jacques Tourtaux