Le "règne de la terreur" au Bengale (Inde) s'abat toujours sur les communistes
Perspective communiste
Des centaines de militants et dirigeants communistes (146 entre 2011 et 2013) ont été tué au Bengale-Occidental, des milliers de communistes ont été emprisonnés (4237 entre 2011 et 2013), des milliers d'agriculteurs affiliés à des syndicats communistes (32.500) ont été expulsé de leurs terres. La politique de terreur anticommuniste continue et on assiste à une politique d’éradication des communistes menée par le Trinamool Congress - article et traduction Nico Maury
Les rapprochements entre le Trinamool Congress de Mamata Barnejee (Chief minister du Bengale Occidental) et le parti nationaliste, le BJP (Bharatiya Janata Party) du Premier ministre indien Narenda Modi, semblent confirmer le bien fondé des actions du Left front bengali. D'autant plus que le TMC et le BJP ont un ennemi commun : Le communisme et son expression locale, le Left front.
Terreur anticommuniste au Bengale-Occidental
Depuis 2011 une chasse aux communistes s'abat dans cet état indien, jadis bastion du Parti Communiste d'Inde (Marxiste). Des centaines de militants et dirigeants communistes (146 entre 2011 et 2013) ont été tué au Bengale-Occidental, des milliers de communistes ont été emprisonnés (4237 entre 2011 et 2013), des milliers d'agriculteurs affiliés à des syndicats communistes (32.500) ont été expulsé de leurs terres. La politique de terreur anticommuniste continue et on assiste à une politique d’éradication des communistes menée par le Trinamool Congress.
La dernière attaque remonte au 6 avril lorsque des activistes du Trinamool congress ont attaqué des dirigeants du CPIM dans le district de Belghoria. L'ancien député, Manash Mukhopadhyay a été gravement blessé, idem pour le dirigeant du syndicat CITU dans ce district. Ils ont dût être transportés à l’hôpital. Nandalal Basu, responsable du CPIM dans ce district a été aussi victime d'une attaque des activistes du TMC le lendemain.
Les victimes ont accusé la police d'être des "spectateurs muets" lors de l'incident. "'intention (des activistes du TMC) était de me tuer. J'ai été frappé avec une barre de fer sur mon cou " déclare le dirigeant syndical, Subhash Mukhopadhyay.
L'urgence d'une résistance unie pour surmonter le «règne de la terreur»
L'ancien Chief minister communiste du Bengale occidental, Buddhadeb Bhattacharjee, a exhorté le Left front de présenter une résistance unie pour surmonter le «règne de la terreur» déclenchée par le Trinamool congress au pouvoir. Le membre du bureau politique du CPIM a également exhorté le peuple à exercer son droit de vote contre le TMC lors des élections municipales.
Bhattacharjee a déclaré "que le Trinamool congress essaie de semer la terreur devant les urnes pour cacher son ambiguïté politique. Nos sympathisants pensent que nous sommes en mesure de mettre en place une résistance contre cette attaque". Le dirigeant communiste exhorte chaque militant de gauche à s'engager comme volontaire pour assurer un scrutin libre et équitable lors des élections municipales à Kolkata (Calcutta).
"La résistance totale et unie est une nécessité. Nous avons vu à travers notre expérience que le peuple a le dernier mot ". "Ne succombez pas à tous les obstacles qui viennent sur votre chemin".
Pendant alors que la campagne s'achève au Bengale-occidental, de nombreux militants communistes ont été victimes d'attaques. Un rassemblement électoral du CPIM, dans un district de Kolkata, a été attaqué par des militants du TMC. Plusieurs partisans CPIM ont été blessées, y compris le candidat de la circonscription.
Terreur anticommuniste au Bengale-Occidental
Depuis 2011 une chasse aux communistes s'abat dans cet état indien, jadis bastion du Parti Communiste d'Inde (Marxiste). Des centaines de militants et dirigeants communistes (146 entre 2011 et 2013) ont été tué au Bengale-Occidental, des milliers de communistes ont été emprisonnés (4237 entre 2011 et 2013), des milliers d'agriculteurs affiliés à des syndicats communistes (32.500) ont été expulsé de leurs terres. La politique de terreur anticommuniste continue et on assiste à une politique d’éradication des communistes menée par le Trinamool Congress.
La dernière attaque remonte au 6 avril lorsque des activistes du Trinamool congress ont attaqué des dirigeants du CPIM dans le district de Belghoria. L'ancien député, Manash Mukhopadhyay a été gravement blessé, idem pour le dirigeant du syndicat CITU dans ce district. Ils ont dût être transportés à l’hôpital. Nandalal Basu, responsable du CPIM dans ce district a été aussi victime d'une attaque des activistes du TMC le lendemain.
Les victimes ont accusé la police d'être des "spectateurs muets" lors de l'incident. "'intention (des activistes du TMC) était de me tuer. J'ai été frappé avec une barre de fer sur mon cou " déclare le dirigeant syndical, Subhash Mukhopadhyay.
L'urgence d'une résistance unie pour surmonter le «règne de la terreur»
L'ancien Chief minister communiste du Bengale occidental, Buddhadeb Bhattacharjee, a exhorté le Left front de présenter une résistance unie pour surmonter le «règne de la terreur» déclenchée par le Trinamool congress au pouvoir. Le membre du bureau politique du CPIM a également exhorté le peuple à exercer son droit de vote contre le TMC lors des élections municipales.
Bhattacharjee a déclaré "que le Trinamool congress essaie de semer la terreur devant les urnes pour cacher son ambiguïté politique. Nos sympathisants pensent que nous sommes en mesure de mettre en place une résistance contre cette attaque". Le dirigeant communiste exhorte chaque militant de gauche à s'engager comme volontaire pour assurer un scrutin libre et équitable lors des élections municipales à Kolkata (Calcutta).
"La résistance totale et unie est une nécessité. Nous avons vu à travers notre expérience que le peuple a le dernier mot ". "Ne succombez pas à tous les obstacles qui viennent sur votre chemin".
Pendant alors que la campagne s'achève au Bengale-occidental, de nombreux militants communistes ont été victimes d'attaques. Un rassemblement électoral du CPIM, dans un district de Kolkata, a été attaqué par des militants du TMC. Plusieurs partisans CPIM ont été blessées, y compris le candidat de la circonscription.