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Le retour électoral du Parti Communiste (KSČM) en République tchèque

Perspective communiste

Les élections sénatoriales qui se déroulent en République tchèque marquent un regain électoral du Parti Communiste de Bohème et de Moravie (KSČM).

Pour la première fois depuis longtemps, le KSČM pourrait faire son retour au Sénat, la chambre haute du Parlement tchèque.

Article et traduction Nico Maury

Le Sénat est composé de 81 sièges renouvelés par tiers tous les deux ans, les sénateurs étant élus pour un mandat de six ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Le Parti Communiste de Bohème et de Moravie (KSČM) aligne plusieurs candidats en alliance dans le cadre de sa coalition Stačilo! (Assez !) et, ce qui est historique, avec le parti SOCDEM (ex-ČSSD) dans quelques circonscriptions.

Le communiste Jaroslav Komínek est arrivé en tête du 1ᵉʳ tour des élections sénatoriales dans la circonscription de Chomutov. Il remporte 24,05 % des voix et devance son rival de droite (20,34 %).

Il est le seul candidat communiste qualifié pour le second tour et, si l'on inclut SOCDEM, il n'y aura plus que deux candidats de gauche pour le second tour.

Dans la circonscription de Domažlice, Ivan Mastálka réalise le score honorable de 7,76 % des voix.
Dans la circonscription de Ceské Budejovice, l'ancien Président du KSČM, Vojtech Filip, remporte 10,11 % des voix.
Dans la circonscription de Breeclav, Stanislav Sprtel remporte 3,20 % des voix.
Dans la circonscription d'Ostrava-ville, Léo Luzar prend la troisième place avec 10,52 % des voix.

Ces résultats montrent que la stratégie de reconquête du KSČM commence à porter ses fruits. L'hémorragie électorale est endiguée.

Preuve de ce regain, un groupe de personnes portant des T-shirts à l'effigie de Václav Havel, a attaqué le siège du KSČM à Prague.


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