Le saviez-vous ?
Perspective communiste
Le démocratie en Europe n'est pas un critère, les exemples sont nombreux. Saviez vous que le communisme est interdit dans les Pays Baltes, et en passe de l'être en République Tchèque ?
Et pourtant, plusieurs Etats de l’Union européenne prévoient, et pratiquent, des interdictions de partis, voire répriment certains courants politiques, sans se voir reprocher quoi que ce soit par Bruxelles.
L’Allemagne a lancé des procédures d’interdiction de partis politiques en cinquante ans, notamment en 1956, à l’encontre du Parti Communiste d’Allemagne (KPD) fondé par Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, d’ailleurs toujours banni sur le territoire des Länder de l’Ouest.
En Lettonie comme en Lituanie, il est interdit depuis l'indépendance de se revendiquer communiste, a fortiori de fonder un parti politique communiste. Les communistes lettons ont été contraints de créer un parti crypto-communiste, le Parti socialiste de Lettonie, et se doivent d’adopter un profil bas dans la diffusion de leurs idées. Et des centaines d’individus sont interdits de citoyenneté lettone ou privés du droit d’éligibilité pour la simple raison qu’ils s’étaient opposés publiquement à l’indépendance du pays en 1991.
Le tribunal de la ville de Prague a rendu son jugement en première instance mercredi 19 mars 2008. Il a validé l’interdiction de l’Union communiste de la jeunesse tchèque (KSM) par le ministère de l’Intérieur en octobre 2006. Dans le même temps, il a débouté la KSM de sa plainte contre le ministère. Le tribunal a estimé que la mesure d’interdiction est en conformité avec les lois en vigueur. Le ministère de l’intérieur avait considéré que le programme de la KSM était en violation avec la constitution de la République tchèque parce qu’il remet en cause la propriété privée des moyens de production et réclame leur socialisation.
La KSM va probablement faire appel de ce jugement qui n’est pas exécutoire. La procédure judiciaire, entamée il y a 18 mois, s’est étonnamment accélérée. L’ouverture du congrès de la KSM aura lieu samedi 22 mars. Pour ses dirigeants, ce n’est pas une coïncidence. Le pouvoir tente de faire pression sur les jeunes communistes pour qu’ils abandonnent les références théoriques fondamentales, marxistes et léninistes, de leur engagement politique.
L’Allemagne a donc le droit d’interdire des partis politiques, et la Lettonie a obtenu le droit d’adhérer à l’Union européenne tout en réprimant les opinions politiques de gauche.
D'après un article du blog de Jean-Baptiste Blanc
Le tribunal de la ville de Prague a rendu son jugement en première instance mercredi 19 mars 2008. Il a validé l’interdiction de l’Union communiste de la jeunesse tchèque (KSM) par le ministère de l’Intérieur en octobre 2006. Dans le même temps, il a débouté la KSM de sa plainte contre le ministère. Le tribunal a estimé que la mesure d’interdiction est en conformité avec les lois en vigueur. Le ministère de l’intérieur avait considéré que le programme de la KSM était en violation avec la constitution de la République tchèque parce qu’il remet en cause la propriété privée des moyens de production et réclame leur socialisation.
La KSM va probablement faire appel de ce jugement qui n’est pas exécutoire. La procédure judiciaire, entamée il y a 18 mois, s’est étonnamment accélérée. L’ouverture du congrès de la KSM aura lieu samedi 22 mars. Pour ses dirigeants, ce n’est pas une coïncidence. Le pouvoir tente de faire pression sur les jeunes communistes pour qu’ils abandonnent les références théoriques fondamentales, marxistes et léninistes, de leur engagement politique.
L’Allemagne a donc le droit d’interdire des partis politiques, et la Lettonie a obtenu le droit d’adhérer à l’Union européenne tout en réprimant les opinions politiques de gauche.
D'après un article du blog de Jean-Baptiste Blanc