Le siège historique du PCF est a louer
Nicolas Maury
C’est ici qu’en 1920 le Parti communiste a établi ses quartiers, cinquante ans avant l’acquisition du dôme du Colonel-Fabien. Le « 120 » est aujourd’hui en location
Aragon n’aurait pas laissé passer ça. « C’est rue La Fayette au 120/Qu’à l’assaut des patrons résiste/Le vaillant Parti communiste/Qui défend ton père et ton pain », écrivait le poète en 1931. Siège de la SFIO (l’ancêtre du PS) jusqu’en 1920, propriété du PCF jusqu’à maintenant, l’immeuble du 120 rue La Fayette (X e ) va être rendu à l’anonymat.
Depuis 1972 et l’installation du siège national du PCF place du Colonel-Fabien (XIX e ), c’est la fédération de Paris qui occupait les quatre étages du 120. A l’intérieur, au milieu des cartons de déménagement, les souvenirs s’accumulent : ici, une photo de Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à 1964. Là, une collection de peintures contemporaines cédée par un donateur.
Depuis 1972 et l’installation du siège national du PCF place du Colonel-Fabien (XIX e ), c’est la fédération de Paris qui occupait les quatre étages du 120. A l’intérieur, au milieu des cartons de déménagement, les souvenirs s’accumulent : ici, une photo de Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à 1964. Là, une collection de peintures contemporaines cédée par un donateur.
Encore faut-il trouver un locataire. Parmi les dossiers de candidature, celui d’un certain Jean-Luc Mélenchon. « Il voulait faire de l’immeuble le siège de son nouveau parti. Une fois le bail signé, la fédération de Paris rejoindra la place du Colonel-Fabien.
La décision de louer "au prix du marché" et non de vendre l'ensemble du "120", soit 1.500 mètres carrés, a été prise à l'issue d'une consultation des adhérents parisiens en septembre.
Le PCF s'était installé en 1920, après le Congrès de Tours, dans cet immeuble de quatre étages qui appartenait à la SFIO. On y conservait la photo --témoin des "grandes heures" communistes --,de la banderole qui ornait la façade de l'immeuble en 1936, lors du Front populaire, portant ces mots "Pain, paix, liberté".
Le Parti avait ensuite quitté cet immeuble historique pour la place du Colonel-Fabien en 1972, où a été érigé le fameux dôme signé Oscar Niemeyer. La Fédération de Paris du PCF avait pris le relais dans cet immeuble demeuré propriété du "national".
Le PCF a d'ores et déjà loué un étage du Colonel-Fabien depuis août à la société Autochenille, production spécialisée en BD et films d'animation.
La décision de louer "au prix du marché" et non de vendre l'ensemble du "120", soit 1.500 mètres carrés, a été prise à l'issue d'une consultation des adhérents parisiens en septembre.
Le PCF s'était installé en 1920, après le Congrès de Tours, dans cet immeuble de quatre étages qui appartenait à la SFIO. On y conservait la photo --témoin des "grandes heures" communistes --,de la banderole qui ornait la façade de l'immeuble en 1936, lors du Front populaire, portant ces mots "Pain, paix, liberté".
Le Parti avait ensuite quitté cet immeuble historique pour la place du Colonel-Fabien en 1972, où a été érigé le fameux dôme signé Oscar Niemeyer. La Fédération de Paris du PCF avait pris le relais dans cet immeuble demeuré propriété du "national".
Le PCF a d'ores et déjà loué un étage du Colonel-Fabien depuis août à la société Autochenille, production spécialisée en BD et films d'animation.