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Le « socialisme du XXIe siècle » progresse pendant qu'en France les ouvriers sont mis au chômage

Nicolas Maury

Le président Socialiste du Venezuela Hugo Chavez a annoncé jeudi la nationalisation de plusieurs entreprises de production de fer de l'ouest du pays pour former un grand conglomérat public

Le « socialisme du XXIe siècle » progresse pendant qu'en France les ouvriers sont mis au chômage
Une nouvelle étape dans la nationalisation de l’économie du Venezuela. Après le pétrole, l’électricité et le secteur du ciment, Hugo Chavez, le président du pays, a annoncé ce 21 mai, la nationalisation du secteur des briquettes de minerai de fer, lors d’un discours prononcé devant les ouvriers de la province de Bolivar, dans le sud-est du pays.

« Il faut lutter contre les mafias, la mauvaise gestion, les comportements déviants, les vices (...), qui représentent une menace pour la Révolution socialiste ». C'est par ces mots que le président vénézuélien Hugo Chavez a justifié la nationalisation de plusieurs entreprises sidérurgiques qui exportent notamment des briquettes de minerai de fer dans le monde entier.

Ces entreprises, à capitaux majoritairement locaux mais aussi argentins ou japonais, connaissaient d'importants conflits sociaux. Selon des responsables syndicaux, certains ouvriers n'avaient pas reçu de salaire depuis plusieurs mois et réclamaient l'intervention du gouvernement.

Il y a tout juste un an, Caracas avait amorcé le mouvement en nationalisant l'entreprise Sidor, le plus important groupe sidérurgique de la zone andine et des Caraïbes, dont l'activité avait été décrétée « d'utilité publique ». Au début du mois, un accord a d'ailleurs été trouvé entre l'entreprise et l'Etat vénézuélien sur la vente des actions du groupe.

Depuis le début du mois et l'adoption d'une loi permettant la nationalisation des activités touchant de près ou de loin au secteur des hydrocarbures, au moins 76 entreprises sont passées sous le contrôle de l'Etat.


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