Le socialisme est irrévocable, et les cubains l'ont décidé ainsi
Perspective communiste
Le processus constitutionnel populaire de 2018-2019 a entériné le côté irrévocable du socialisme, de la justice sociale et le rejet du capitalisme comme système d'exploitation.
La fameuse "opposition", financée et soutenue par l'impérialisme étasunien, tente de passer en force et d'obtenir un changement de régime en niant la volonté populaire exprimée en février 2019.
Une méthode bien connue des impérialistes et autres "démocrates" pour imposer des régimes dociles tournés vers la satisfaction des intérêts de la bourgeoisie.
Article et traduction Nico Maury
"L'opposition" va tenter une marche politique le 15 novembre pour renverser le socialisme à Cuba. La marche a été interdite et les Etats-Unis ont aussitôt annoncé qu'ils procéderaient à des représailles politiques et économiques.
Ana Ercilia Audivert Coello, directrice de la législation au ministère de la Justice (Minjus) explique dans le Granma en quoi cette manifestation est anticonstitutionnelle: "Dans ses articles 1 et 4 de la Constitution, Cuba est un pays de droit socialiste et de justice sociale, le caractère irrévocable du système fait que tout ce qui est fait contre lui est considéré comme une attitude illégale. L'exercice du droit de manifestation, incarné dans la Magna Carta, ne soutient donc pas la marche prévue le 15 novembre, car elle ne se déroule pas en harmonie avec les principes et présupposés constitutionnels."
La nature illicite de la marche est avérée et ses fins pacifiques sont discutables. La tentative de coup d'état du 11 juillet était animée par les mêmes personnes qui sont à la manœuvre pour le 15 novembre.
Les cubain.e.s ne veulent pas abandonner le socialisme, ni revenir au capitalisme
Les cubain.e.s ont adopté en 2019 une nouvelle constitution (Carta Magna) à l'issue d'un long processus démocratique de discussion. Entre août et novembre 2018, les cubain.e.s étaient appelés à discuter d'un projet constitutionnel et à rejoindre des Assemblées de base dans lesquelles 9595 propositions sont sortis des travaux. On estime que 1,7 millions de cubain.e.s ont participé à la rédaction de la nouvelle constitution.
Ces travaux sont remontés à l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (ANPP) pour finaliser la proposition de nouvelle constitution. En décembre 2018, 134 articles ont été modifiés, ce qui représente près de 60% de la constitution alors en vigueur. Trois articles ont été supprimés et 87 sont restés inchangés.
La Constitution de 2019 est ratifiée par référendum le 24 février 2019. 7.848.343 électeurs-électrices (84%) se sont rendus aux urnes. 6.816.169 citoyen.ne.s ont voté en faveur de la nouvelle Constitution (86,8% des voix) et 706.400 se sont prononcés contre, soit 9% de l'électorat. Les votes blancs et nuls représentaient 4,15% des bulletin. Les "opposants", grassement financés par les Etats-Unis et soutenu par les réseaux sociaux, n'ont pas réussi à renverser les résultats.
La constitution de 2019 confirme le caractère « irrévocable » du socialisme en tant que système social sur l'île. Il est précisé que Cuba ne reviendra jamais au capitalisme, "en tant que régime soutenu par l'exploitation de l'homme par l'homme".
Ana Ercilia Audivert Coello, directrice de la législation au ministère de la Justice (Minjus) explique dans le Granma en quoi cette manifestation est anticonstitutionnelle: "Dans ses articles 1 et 4 de la Constitution, Cuba est un pays de droit socialiste et de justice sociale, le caractère irrévocable du système fait que tout ce qui est fait contre lui est considéré comme une attitude illégale. L'exercice du droit de manifestation, incarné dans la Magna Carta, ne soutient donc pas la marche prévue le 15 novembre, car elle ne se déroule pas en harmonie avec les principes et présupposés constitutionnels."
La nature illicite de la marche est avérée et ses fins pacifiques sont discutables. La tentative de coup d'état du 11 juillet était animée par les mêmes personnes qui sont à la manœuvre pour le 15 novembre.
Les cubain.e.s ne veulent pas abandonner le socialisme, ni revenir au capitalisme
Les cubain.e.s ont adopté en 2019 une nouvelle constitution (Carta Magna) à l'issue d'un long processus démocratique de discussion. Entre août et novembre 2018, les cubain.e.s étaient appelés à discuter d'un projet constitutionnel et à rejoindre des Assemblées de base dans lesquelles 9595 propositions sont sortis des travaux. On estime que 1,7 millions de cubain.e.s ont participé à la rédaction de la nouvelle constitution.
Ces travaux sont remontés à l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (ANPP) pour finaliser la proposition de nouvelle constitution. En décembre 2018, 134 articles ont été modifiés, ce qui représente près de 60% de la constitution alors en vigueur. Trois articles ont été supprimés et 87 sont restés inchangés.
La Constitution de 2019 est ratifiée par référendum le 24 février 2019. 7.848.343 électeurs-électrices (84%) se sont rendus aux urnes. 6.816.169 citoyen.ne.s ont voté en faveur de la nouvelle Constitution (86,8% des voix) et 706.400 se sont prononcés contre, soit 9% de l'électorat. Les votes blancs et nuls représentaient 4,15% des bulletin. Les "opposants", grassement financés par les Etats-Unis et soutenu par les réseaux sociaux, n'ont pas réussi à renverser les résultats.
La constitution de 2019 confirme le caractère « irrévocable » du socialisme en tant que système social sur l'île. Il est précisé que Cuba ne reviendra jamais au capitalisme, "en tant que régime soutenu par l'exploitation de l'homme par l'homme".