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Le vent tourne: Fillon souhaite 'perdre le moins de villes possible'

Nicolas Maury

Lors d'une conversation informelle avec des journalistes, le Premier ministre a confié son inquiétude sur le premier test électoral de la présidence Sarkozy

Le Premier ministre François Fillon a confié à des journalistes que son objectif pour les municipales de mars est de "perdre le moins de villes possible", affirme Europe 1, lundi 7 janvier. Interrogé par des journalistes dans l'avion qui le ramenait de Pointe-à-Pitre sur son objectif pour le premier scrutin du mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, François Fillon a confié son inquiétude, ne parvenant à citer qu'une ville que la droite serait susceptible de gagner : Lyon.

François Fillon a également affirmé lors de cette conversation informelle qu'il serait souhaitable de donner à ce scrutin une dimension nationale. Le Premier ministre compte s'investir dans la campagne par de nombreux déplacements dans plusieurs villes françaises. En 2001, la droite était devenue majoritaire, conquérant de nombreuses villes, mais avait perdu Lyon et Paris.

Et il s'imagine encore pouvoir masquer toutes les crasses faites au peuple de France

- qui voient leur pouvoir d'achat diminuer quasiment tous les jours
- qui ont vu des revalorisations de retraites de 1,1% comparés aux 206% de Sarkozy et avec le cumul de son salaire de Ministre
- qui subiront en 2009 la suppression de l'exonération de la redevance TV pour les plus de 65 ans
- qui subissent des loyers excessifs comparés aux loyers des décideurs
- qui subissent des franchises médicales
- qui doivent accepter les caisses de l'état en faillite soient pour les très, très, très riches de ce pays et les frasques de l'immature Vizir de la République.
-qui connaissent la précarité pour la jeunesse
-qui brade aux amis de Sarkozy les acquis de la nation et de l'Etat

Le Premier ministre est réaliste. Les municipales vont être un échec et bon nombre de villes gérées par l'UMP vont changer de maires. La politique du pouvoir d'achat ,l'augmentation des dépenses des ménages et les cadeaux fiscaux aux plus nantis ne plaident en faveur de l'actuel gouvernement . Les français attendaient autres choses après l'élection présidentielle: un président qui dirige la France et qui n'étale" sa vie conjugale et ses amours parrainés par un gros industriel.


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