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Les Etats-Unis décrètent un embargo total contre le Venezuela

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« Tous les avoirs et intérêts du gouvernement vénézuélien aux États-Unis [...] sont bloqués, et ne peuvent être cédés, rachetés, exportés, retirés ou réglés d'une quelconque autre manière », a-t-il été annoncé dans un Décret exécutif signé le 5 août par le président Donald Trump sous le prétexte cynique de « garantir la démocratie dans la nation bolivarienne »

« Tous les avoirs et intérêts du gouvernement vénézuélien aux États-Unis [...] sont gelés et ne peuvent être cédés, rachetés, exportés, retirés ou réglés d'une quelconque autre manière », a-t-il été annoncé dans un Décret exécutif signé le 5 août par le président Donald Trump sous le prétexte cynique de « garantir la démocratie dans la nation bolivarienne ».

Cette mesure injuste, qui interdit aux citoyens des États-Unis de faire des affaires avec le gouvernement vénézuélien, s'applique à l'État et au gouvernement du Venezuela, ainsi qu'à toute subdivision, agence ou structure, notamment, la Banque centrale du Venezuela (BCV) et la compagnie pétrolière Petróleos de Venezuela SA (PDVSA), selon Hispantv.

La « justification » avancée est la « soi-disant usurpation du pouvoir » par le président démocratiquement élu Nicolas Maduro et les « violations continues des droits de l'Homme ». Des prétextes fort éloignés de la vérité : la volonté de contrôler les ressources naturelles de ce pays riche.

Cependant, malgré le mensonge connu de tous qui se cache derrière ces actions, il est certain que ce Décret constitue l'une des mesures les plus dures de l'Administration Trump contre le Venezuela, depuis la reconnaissance du leader de l'opposition autoproclamé Juan Guaido comme « président intérimaire ».

Comme le souligne à juste titre Hispantv, ces mesures restrictives, associées à des menaces d’intervention militaire, visent à forcer la démission du président Nicolas Maduro, sachant que les autorités vénézuéliennes ont affirmé que les pressions extérieures ne parviendront jamais à soumettre le pays.

En outre, il convient de rappeler qu'en janvier, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a cité une déclaration du conseiller de la Maison-Blanche pour la Sécurité nationale, John Bolton, selon laquelle l’intention des États-Unis était de porter un coup pétrolier au Venezuela.

Prenant la parole à la dénommée Conférence internationale pour la démocratie, qui se tient à Lima, Bolton a déclaré que le Décret exécutif signé par Trump autorise également des sanctions contre des étrangers qui fourniraient un soutien, des biens ou des services à toute personne concernée par le Décret, y compris le gouvernement du Venezuela.

Et d’ajouter que les États-Unis envoient un signal aux pays tiers qui souhaiteraient faire des affaires avec le gouvernement de Nicolas Maduro. « Faites preuve d'une extrême prudence, il n'est pas nécessaire de risquer vos intérêts commerciaux avec les États-Unis au profit d'un régime corrompu et agonisant », a-t-il dit.

« Cela a fonctionné au Panama, au Nicaragua et cela fonctionnera au Venezuela et à Cuba », a déclaré Bolton, qui a également qualifié le Venezuela d’« État voyou », en le comparant à l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie.

Granma


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