Les États-Unis sont directement responsables de la crise humanitaire au Venezuela
Perspective communiste
Alfred-Maurice de Zayas, un expert indépendant des Nations Unies (biographie) a déclaré que les États-Unis avaient commis des crimes contre l'humanité, contre le Venezuela en appliquant des sanctions économique puis en imposant de l'aide humanitaire - traduction Nico Maury
"Le gouvernement américain et les autres pays qui imposent des sanctions sont ceux qui ont commis des crimes contre l'humanité, contre le Venezuela", a déclaré l'expert indépendant nommé par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDHNU), Alfred-Maurici de Zayas, pour le Venezuela dans une interview à la chaîne d'information russe Russia Today publiée ce jeudi.
Ces déclarations interviennent après que le soi-disant groupe de Lima, réuni à Bogotá, capitale colombienne, regroupant des nations alignées sur la tentative américaine pour destituer le gouvernement du président Nicolás Maduro pour "crimes contre l'humanité" après tentative du soi-disant "président en charge" du Venezuela, Juan Guaidó, d'introduire de l'aide humanitaire en provenance de Colombie.
Le Venezuela est confronté à une situation de crise depuis le 23 janvier, date à laquelle Guaidó, le président de l'Assemblée nationale (opposition majoritaire agressive depuis 2016), a été proclamé président par intérim du pays. Les États-Unis ont reconnu le coup d'État et lancé une campagne énergique pour renverser Maduro.
Cet expert propose, selon le média russe, son point de vue après s'être rendu au Venezuela en 2017 pour s'entretenir avec les autorités officielles, les chefs de l'opposition et les institutions publiques et privées du pays.
Maurici de Zayas a déclaré que le Venezuela acceptait toute aide de bonne foi et ajoutait qu'à ce jour, le pays avait reçu 933 tonnes de nourriture et de médicaments en provenance de Chine, d'Inde, de Turquie et de Russie. Dans le même ordre d'idées, il ajoute que Caracas accepte l'aide de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et d'autres agences, mais pas de son principal détracteur, à savoir les États-Unis.
Selon ses déclarations, les sanctions imposées par les États-Unis au Venezuela sont la raison pour laquelle ils dénoncent aujourd’hui l’existence d’une prétendue crise humanitaire dans cette nation sud-américaine.
"Quand j'étais au Venezuela entre novembre et décembre 2017, il n'y avait certainement pas de crise humanitaire. Toute comparaison avec la bande de Gaza, le Yémen, la Syrie et la Libye est absurde. Mais la situation s'est aggravée depuis à cause de les sanctions ", a déclaré Mauricio de Zayas
Dans ce contexte, l'expert a souligné que les sanctions américaines étaient le facteur important contribuant à la crise. "La malnutrition et le manque de médicaments peuvent être directement attribués à des sanctions et constituent des crimes géopolitiques de la catégorie des crimes contre l'humanité."
L'ONU comprend que la Maison Blanche "ne peut tout d'abord pas étrangler l'économie vénézuélienne, puis prétendre que le pays a besoin d'une aide humanitaire", a-t-il déclaré. "Cette procédure est cynique, machiavélique, de mauvaise foi." extrême. Il ne peut pas être à la fois le bourreau et le sauveteur ".
Pour cette raison, il a montré que le Venezuela avait plus besoin que de mettre un terme au blocus financier et aux sanctions pour que la situation actuelle s'améliore.
Source: PSUV
Ces déclarations interviennent après que le soi-disant groupe de Lima, réuni à Bogotá, capitale colombienne, regroupant des nations alignées sur la tentative américaine pour destituer le gouvernement du président Nicolás Maduro pour "crimes contre l'humanité" après tentative du soi-disant "président en charge" du Venezuela, Juan Guaidó, d'introduire de l'aide humanitaire en provenance de Colombie.
Le Venezuela est confronté à une situation de crise depuis le 23 janvier, date à laquelle Guaidó, le président de l'Assemblée nationale (opposition majoritaire agressive depuis 2016), a été proclamé président par intérim du pays. Les États-Unis ont reconnu le coup d'État et lancé une campagne énergique pour renverser Maduro.
Cet expert propose, selon le média russe, son point de vue après s'être rendu au Venezuela en 2017 pour s'entretenir avec les autorités officielles, les chefs de l'opposition et les institutions publiques et privées du pays.
Maurici de Zayas a déclaré que le Venezuela acceptait toute aide de bonne foi et ajoutait qu'à ce jour, le pays avait reçu 933 tonnes de nourriture et de médicaments en provenance de Chine, d'Inde, de Turquie et de Russie. Dans le même ordre d'idées, il ajoute que Caracas accepte l'aide de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et d'autres agences, mais pas de son principal détracteur, à savoir les États-Unis.
Selon ses déclarations, les sanctions imposées par les États-Unis au Venezuela sont la raison pour laquelle ils dénoncent aujourd’hui l’existence d’une prétendue crise humanitaire dans cette nation sud-américaine.
"Quand j'étais au Venezuela entre novembre et décembre 2017, il n'y avait certainement pas de crise humanitaire. Toute comparaison avec la bande de Gaza, le Yémen, la Syrie et la Libye est absurde. Mais la situation s'est aggravée depuis à cause de les sanctions ", a déclaré Mauricio de Zayas
Dans ce contexte, l'expert a souligné que les sanctions américaines étaient le facteur important contribuant à la crise. "La malnutrition et le manque de médicaments peuvent être directement attribués à des sanctions et constituent des crimes géopolitiques de la catégorie des crimes contre l'humanité."
L'ONU comprend que la Maison Blanche "ne peut tout d'abord pas étrangler l'économie vénézuélienne, puis prétendre que le pays a besoin d'une aide humanitaire", a-t-il déclaré. "Cette procédure est cynique, machiavélique, de mauvaise foi." extrême. Il ne peut pas être à la fois le bourreau et le sauveteur ".
Pour cette raison, il a montré que le Venezuela avait plus besoin que de mettre un terme au blocus financier et aux sanctions pour que la situation actuelle s'améliore.
Source: PSUV