Les Femmes communistes rejettent la nomination de la nouvelle ministre des femmes et de l'égalité des sexes du Chili
Perspective communiste
Déclaration des Femmes communistes - Parti Communiste du Chili - traduction Nico Maury
Le Parti Communiste du Chili rejette la nomination de la nouvelle ministre des Femmes et de l'Égalité des sexes, Macarena Santelices, tout d'abord parce qu'elle n'a pas d'expérience en matière d'égalité des genres, et exprime sa profonde préoccupation face à ses actions et déclarations sur la défense de l'héritage de la dictature militaire et de son incapacité à condamner les violations des droits de l'Homme d'hier et comme d'aujourd'hui.
Après 53 jours sans ministre, après avoir subi de vives critiques et interpellations pour le rôle inexistant dans la défense des femmes victimes de violations des droits de l'Homme, avec arrestations, des mutilations, des tortures et des violences sexuelles et politiques par des agents de l'État telles que celles des Carabineros (police) et les forces armées, et lorsque, en période de pandémie, une autorité ayant une expertise en matière d'égalité et d'équité entre les sexes est nécessaire, et en particulier avec une compréhension complète des différentes manifestations de la violence contre les femmes, le gouvernement désigne une personne non qualifiée.
Il nous semble qu'avec cette approche, le mouvement féministe et féminin, qui depuis 2 ans, depuis le Mai féministe, a accumulé des forces et est une expression vivante de la révolte sociale. Le 8 mars dernier a démontré avec force que le Chili a encore des dettes historiques envers les femmes et que l'administration Piñera a subit un sérieux revers dans les conquêtes nécessaires que nous devons réaliser et dans le démantèlement du ministère des femmes et de l'égalité des sexes.
Nous n'acceptons pas le déni ou l'exaltation de la dictature militaire que nous vivons en tant que pays, car cela constitue un affront aux victimes de violations des droits de l'Homme, en particulier aux femmes qui ont été assassinées, enlevées et violées. Nous rejetons les improvisations en matière de genre de ce gouvernement, car les victimes sont des millions dans notre pays qui, dans ce contexte rude de pandémie, voient leurs conditions de vie se dégrader.
Après 53 jours sans ministre, après avoir subi de vives critiques et interpellations pour le rôle inexistant dans la défense des femmes victimes de violations des droits de l'Homme, avec arrestations, des mutilations, des tortures et des violences sexuelles et politiques par des agents de l'État telles que celles des Carabineros (police) et les forces armées, et lorsque, en période de pandémie, une autorité ayant une expertise en matière d'égalité et d'équité entre les sexes est nécessaire, et en particulier avec une compréhension complète des différentes manifestations de la violence contre les femmes, le gouvernement désigne une personne non qualifiée.
Il nous semble qu'avec cette approche, le mouvement féministe et féminin, qui depuis 2 ans, depuis le Mai féministe, a accumulé des forces et est une expression vivante de la révolte sociale. Le 8 mars dernier a démontré avec force que le Chili a encore des dettes historiques envers les femmes et que l'administration Piñera a subit un sérieux revers dans les conquêtes nécessaires que nous devons réaliser et dans le démantèlement du ministère des femmes et de l'égalité des sexes.
Nous n'acceptons pas le déni ou l'exaltation de la dictature militaire que nous vivons en tant que pays, car cela constitue un affront aux victimes de violations des droits de l'Homme, en particulier aux femmes qui ont été assassinées, enlevées et violées. Nous rejetons les improvisations en matière de genre de ce gouvernement, car les victimes sont des millions dans notre pays qui, dans ce contexte rude de pandémie, voient leurs conditions de vie se dégrader.