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Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !

Nicolas Maury

Communiqué de presse des Jeunes Communistes des Hauts de Seine

Aujourd’hui, vendredi 19 novembre 2010, des jeunes communistes d’Ile de France, à l’appel de la fédération des Hauts-de-Seine, se sont rassemblés devant le siège administratif de L’Oréal, à Clichy.

C’est à plus d’une soixantaine que les jeunes communistes ont manifesté leur colère contre la réforme des retraites. Ils étaient rassemblés autour d’un mot d’ordre : « Pour financer les retraites, faisons payer les profiteurs, pas les travailleurs ! ».

Plus que jamais L’Oréal et la famille Bettencourt sont l’image d’un système où les dirigeants politiques représentent et défendent les intérêts du patronat et de la bourgeoisie.

Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !
Le pouvoir prétend que les caisses sont vides et il souhaite donc nous contraindre à travailler plus dur et plus longtemps. En réalité de l’argent il y en a et c’est une minorité d’exploiteurs qui l’accaparent sur le dos de ceux qui travaillent.

Alors que des millions d’entre nous se tuent à la tâche pour des revenus de misère, que d’autres ne trouvent pas d’emplois, des chèques colossaux sont distribués aux plus riches à coups d’exonérations d’impôts et de bouclier fiscal.

L’Oréal, ce qu’il faut savoir :

- La capitalisation boursière de L’Oréal atteint aujourd’hui 41,5 milliards d’euros et le groupe a réalisé en 2009, et pour la seconde année consécutive, 17,5 milliards d’euros de chiffre d’affaire.

- C’est Liliane Bettencourt, 3ème fortune de France, et sa seule famille qui détiennent 31% du capital de cet empire économique, qui permet à celle-ci d’entretenir une fortune personnelle de 20 milliards d’euros.

La bataille des retraites n’est pas terminée.
Approprions nous le CAC 40 !
Répartissons les grandes fortunes !

Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !

Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !

Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !

Les Jeunes Communistes occupent le siège de L'Oréal !


Commentaires (1)
1. RODRIGUEZ le 21/11/2010 10:11
Depuis une semaine, l’appel initié par Politis connaît un incroyable engouement. Un événement qui ne peut rester sans lendemain.

Cela avait démarré tout doucement. Lorsque vers la mi-septembre nous avons pris l’initiative de lancer une pétition pour un référendum sur la question des retraites, nous étions tous tournés vers la rue. La liste des premiers signataires s’enrichissait bien de quelques noms de responsables politiques (Clémentine Autain, Patrick Braouezec, Cécile Duflot, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Patrick Le Hyaric) et associatifs, mais la chose ne paraissait pas évidente.

Notre raisonnement, pourtant, visait à prolonger le mouvement social en posant non pas seulement le problème du contenu de la réforme de la retraite, mais la question de la démocratie. Nous rappelions notamment l’engagement du candidat Sarkozy à ne pas toucher à la retraite à 60 ans. Nous dénoncions l’absence de consultation véritable des organisations syndicales, et les entraves au débat parlementaire, qui n’allaient que s’aggraver par la suite. Il s’agissait, écrivions-nous dans l’appel, de « contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver ». Et de permettre une « réappropriation citoyenne » d’un débat qui, plus que tout autre, engage des choix de vie personnels. Le préalable étant ­évidemment d’interrompre le processus d’adoption de ce texte rejeté par l’immense majorité de nos ­concitoyens.

Aujourd’hui, la loi est votée. Mais la question démocratique demeure. Rouvrir le débat est-il impossible ? Même le pouvoir promet de le rouvrir, mais, comme par hasard, en 2013, c’est-à-dire après la présidentielle. Mais alors, pourquoi pas aujourd’hui ? C’est cette question à laquelle répondent les quelque 202 000 signataires recensés à présent. Nul ne peut plus ignorer l’appel initié par Politis. Depuis plusieurs jours, le compteur s’affole. Au point que le logiciel a implosé, ce qui nous a empêchés pendant 48 heures de recueillir les signatures… À présent, tout va bien. Mais ce succès nous fait obligation de donner une résonance supplémentaire à ce mouvement. Politis est prêt à prendre une nouvelle initiative. Nous consultons les responsables politiques, syndicaux et associatifs sur ce point. La suite, la semaine prochaine dans Politis et, bien avant cela, sur notre site.
Denis Sieffert
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