Les RMIstes du 92 se passeront de prime de Noël
Nicolas Maury
Depuis 1999, le Conseil général des Hauts-de-Seine donnait une prime de Noël aux RMIstes du département, ce qui représentait un budget de 3,4 millions d'euros et concernait 25 000 personnes. Cette année, elle ne sera pas versée - Communiqué du MJCF 92
Selon Patrick Alexanian, conseiller général communiste, le Conseil général "a décidé, sans consultation de l'assemblée, de mettre fin à une action en faveur des RMIstes obtenue par notre groupe depuis 1999. Les conseillers généraux communistes et citoyens jugent inadmissible ce choix "d'économie" sur une action sociale alors que dans le même temps des millions d'euros son dilapidés dans le THD ou la création d'un nouveau logo."
Pour le Conseil général à majorité UMP, "il s'agissait d'une aide exceptionnelle. [...] Son existence est rendue caduque par la refonte des aides sociales effectuée par l'État autour du revenu de solidarité active (RSA)."
Patrick Devedjian, président (UMP) du Conseil général des Hauts de Seine, ministre de la Relance, ancien membre du groupuscule fasciste Occident, condamné dans sa jeunesse pour vol et détention d'armes, s'était déjà distingué en 2007 en traitant Anne-Marie Comparini (Modem) de "salope" devant les caméras. La même année, il n'hésitait pas à dire que "les communistes ont ancré les gens dans la misère car c'était aussi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique".
Pour le Conseil général à majorité UMP, "il s'agissait d'une aide exceptionnelle. [...] Son existence est rendue caduque par la refonte des aides sociales effectuée par l'État autour du revenu de solidarité active (RSA)."
Patrick Devedjian, président (UMP) du Conseil général des Hauts de Seine, ministre de la Relance, ancien membre du groupuscule fasciste Occident, condamné dans sa jeunesse pour vol et détention d'armes, s'était déjà distingué en 2007 en traitant Anne-Marie Comparini (Modem) de "salope" devant les caméras. La même année, il n'hésitait pas à dire que "les communistes ont ancré les gens dans la misère car c'était aussi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique".
