Tandis que la crise que nous traversons ampute de manière dramatique le pouvoir d’achat de nos concitoyens, que le droit à la mobilité devrait être reconnu et amplifié, les Sénateurs socialistes comme ceux de droite ont considéré que renforcer la participation des entreprises au financement des transports publics constituerait une nouvelle charge déraisonnable.

Mais que représente cette charge de 600 millions d’euros face aux 20 milliards de cadeaux fiscaux dont bénéficient ces mêmes entreprises ? D’autant que 80% des entreprises franciliennes (celles de moins de 10 salariés) ne sont pas assujetties au versement transport. Enfin, comment pourrait-on oublier que les entreprises, les institutions financières, les centres commerciaux sont les premiers bénéficiaires des infrastructures des transports en commun ?

C’est, aux yeux des sénateurs du groupe communiste, une nouvelle démonstration de l’impasse des politiques menées par ce gouvernement qui, austérité et réduction de l’action publique obligent, renonce à l’amélioration concrète de la vie de nos concitoyens.

Le groupe CRC continuera pour sa part à mener cette bataille au nom de la justice sociale et territoriale afin que les Franciliens vivant en grande couronne ne paient pas près de deux fois plus cher leur forfait mensuel que les habitants de Paris et de proche couronne et que les Franciliens de proche couronne puissent bénéficier de ce dé-zonage et se déplacer plus facilement en Ile-de-France.