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Les bolivien.ne.s se mobilisent massivement contre les tentatives de coup d'État

Perspective communiste

La droite et l'extrême droite a échoué lors de son coup d'état de 2019, elle a échoué lors des élections législatives qu'elle avait convoquée, et elle tente de nouveau de renverser le pouvoir socialiste en Bolivie en convoquant une "grève" politique pour le 11 octobre.

Cette "grève" politique s'est écrasée devant la force et la mobilisation des bolivien.ne.s.

Article et traduction Nico Maury

La droite et l'extrême droite sont à la manœuvre dans le département oriental de Santa Cruz, son bastion, et dans d'autres secteurs (comme à La Paz et à Cochabamba) pour déclencher une "grève" politique visant à garantir l'impunité politique pour les anciens leaders putschistes, en créant un climat de chao, en mettant des obstacles pour pouvoir renverser le gouvernement dirigé par Luis Arce.

La "grève" politique du 11 octobre a largement échouée. Les activités économiques dans les capitales du pays n'ont pas été impactée et la sécurité était la norme dans les rues. Les deux blocages recensés à Cochabamba et à Santa Cruz n'ont pas tenu et les manifestant.e.s se sont dispersés sans violence.

Ainsi la grève de 24 heures déclenchée par la droite et l'extrême droite a échoué dans sept des neuf départements du pays. La seule dégradation recensée vient d'un groupe fasciste, proche de Fernando Camacho, qui a brulé le drapeau indigène, le Wiphala, à Santa Cruz.

La réaction a été immédiate. Dans le quartier de Plan-3000 à Santa Cruz, les ouvrier.e.s se sont mobilisé.e.s contre la "grève" politique.

Les habitant.e.s du quartier sont resté.e.s mobilisée.e.s toute la nuit pour s'assurer que la paix règne dans les rues.

La réponse massive du MAS-IPSP

Face aux tentatives de la droite et de l'extrême droite pour déstabiliser le pays, des dizaines de milliers de Bolivien.ne.s se sont rassemblés dans différentes parties du pays pour le « Wiphalazo », un événement organisé pour défendre le symbole national qu'est le drapeau indigène, le Wiphala.

Ces mobilisations organisées par des organisations sociales et le Mouvement vers le socialisme (MAS) touchent les neuf départements du pays.

Les manifestations de mardi s'inscrivent dans le cadre de la Journée de la résistance indigène en opposition à la commémoration du début de la conquête espagnole, qui chaque 12 octobre commémore l'arrivée des Espagnols sur le continent américain en 1492.

Le Président Luis Arce était présent dans la mobilisation de masse contre le coup d'État dans la ville de Santa Cruz.

A ses côtés, La fédération syndicale de Santa Cruz (Central Obrera Boliviana) a mobilisé ses militant.e.s en défense du wiphala et contre l'opposition violente menée par Camacho.

A La Paz, les manifestations furent massives.


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