La proposition de Super League est une tentative des clubs riches d'établir un monopole perpétuel et de résoudre leurs problèmes de dette: Barcelone est endettée d'un milliard de livres sterling et est en crise financière. Le Real Madrid ne pouvait pas se permettre une grosse signature l'été dernier, la Juventus doit trouver environ 100 millions de livres sterling d'ici la fin du mois de juin. Les propriétaires d'Internazionale ont demandé un financement d'urgence en février.

Mis à part la métaphore révélatrice d'un capitalisme criblé de dettes s'efforçant de lier la récompense à la richesse existante et aux privilèges plutôt qu'au mérite, c'est complètement contraire aux souhaits des vrais sponsors du jeu, les fans: personne n'a demandé si nous voulions cela parce qu'ils connaissaient la réponse : Un «non» catégorique.

Le Parti communiste rejette totalement cet assaut contre le jeu de la classe ouvrière. Nous demandons des réductions de points immédiates et l'imposition de lourdes amendes à tous les clubs concernés. Le football est plus grand que les égos combinés des hommes riches qui pensent posséder notre beau jeu.

Le podcasteur sportif communiste et candidat à la GLA aux élections de mai, Stewart McGill, déclare: "Cet affrontement a pris des années alors que les clubs se sont de plus en plus séparés des fans qui les ont créés, à travers les bons et les mauvais moments. Maintenant, c'est à nouveau aux fans de se battre pour sauver l'âme d'un grand sport. "