Perspective communiste
Communiqué des Communistes de Catalogne.
Traduction Nico Maury
Cette décision intervient également à un moment de fragilité maximale pour le gouvernement en raison de son manque d'orientation et de la négligence d'une partie de celui-ci pour la gestion quotidienne. Alors que le travail de ce gouvernement et de son président peut être discutable, interdire à un président de déployer une bannière est un fait injustifiable et disproportionné, et une nouvelle offensive répressive contre la souveraineté catalane.
Une période d'interrogation s'ouvre maintenant et va ajouter davantage d'incertitude depuis le début du processus judiciaire. La Catalogne a besoin d'un gouvernement fort pour faire face à la pandémie et à ses conséquences socio-économiques. Il doit lancer un nouveau cycle dans la lutte pour les droits sociaux et nationaux des travailleurs-travailleuses catalans, avec un nouveau gouvernement dirigé par l'indépendantisme de gauche. Il est maintenant plus que jamais nécessaire d'articuler un Front Démocratique et Social pour faire face à la répression, pour une sortie de crise qui réponde aux besoins des classes populaires et pour avancer dans l'exercice du droit à l'autodétermination.
"L'Etat, dans sa dérive répressive, attaque une fois de plus la souveraineté des institutions catalanes.
Nous condamnons les attaques de la justice contre l'autonomie gouvernementale. La destitution d'un président pour des raisons politiques est une autre preuve de la nécessité de mettre fin au régime de 1978."
⚫️⚖️ L'Estat, en la seva deriva repressiva, torna a atacar la sobirania de les institucions catalanes.
— Joventut Comunista (@jcc_cat) September 28, 2020
❌ Condemnem els atacs de la justícia a l'autogovern. La inhabilitació d'un president per motius polítics és una altra evidència de la necessitat d'acabar amb el Règim del 78. pic.twitter.com/hYJWTFdc9v
Réaction de Nora Sánchez Oussedik, Secrétaire à l'organisation des Communistes de catalogne :
"En un seul jour, ils ont destitué le président Quim Torra i Pla pour une bannière et ont traduit en justice Tamara Vila pour s'être fait photographier à côté de la Guardia civile (avec un nez de clown). Il doit être très fatiguant de faire partie de l'appareil fasciste de l'État. Quel dur labeur! #TamaraAbsolució #LlibertatExpressió"
En un sol dia han inhabilitat el president @QuimTorraiPla per una pancarta i han portat a judici a @TamaraVila83 per un muntatge de la Guàrdia Civil. Ha de ser molt cansat formar part de l'aparell feixista de l'estat. Quina feinada! #TamaraAbsolució #LlibertatExpressió
— Nora Sánchez Oussedik (@oussedik) September 28, 2020
Joan Josep Nuet, député communiste :
"Pas une surprise, cette décision fait suite à l'offensive judiciaire contre les représentants démocratiques, au côté du président Quim Torra i Pla"
Sense novetat, segueix l’ofensiva de la dreta judicial contra els representants democràtic, amb el President @QuimTorraiPla https://t.co/ruT0iSTk2O
— NUET (@NUET) September 28, 2020