Le président du Parti communiste du Bangladesh, Mujahidul Islam Selim, et le secrétaire général, Md Shah Alam, condamnent fermement l'armée du Myanmar (en occident on appelle aussi ce pays par son nom colonial "Birmanie" - ndlr) pour son génocide, ses incendies criminels et la torture impitoyable menées contre les Rohingyas dans la province de Rakhaine.

Les dirigeants communistes dénoncent les attaques inhumaines contre Rohingyas, ainsi que le recours à des tortures brutales. Des millions de personnes sont victimes d'une catastrophe humanitaire. Même si le problème Rohingya est une affaire interne au Myanmar, elle a gravement touché le Bangladesh, des milliers de Rohingyas se réfugient dans le pays pour sauver leurs vies. Il est de notre devoir de les traiter avec humanité.

Cet afflux a cependant un impact négatif grave sur l'économie du Bangladesh. Dans le même temps, en utilisant le problème de Rohingya, certains groupes locaux, comme étrangers tentent de déstabiliser le pays. Les activités de ces forces perverses risquent d'avoir des conséquences plus graves.

Le gouvernement du Myanmar et son armée sont principalement responsables de cette grave situation.

Les dirigeants de la CPB veulent qu'une solution permanente au problème de Rohingya soit trouvée par le gouvernement du Myanmar lui-même. Le gouvernement doit reconnaître les Rohingyas comme des citoyens du Myanmar, conformément à la recommandation du Comité dirigé par l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Anan. Les Nations Unies et l'opinion publique mondiale doit agir. Les dirigeants de la CPB demandent au gouvernement du Bangladesh de prendre une initiative diplomatique immédiate et toutes les mesures nécessaires pour résoudre cette crise. Ils ont également appelé à la protection des Rohingyas et à rester vigilants au sujet des groupes visant à la déstabilisation du pays.

Communiqué transmis par Hasan Taric Chowdhury

Responsable du Département International du Comité central du Parti communiste du Bangladesh