Les communistes du Swaziland (CPS) lancent un appel aux communistes du monde pour intensifier la lutte pour la démocratie et la liberté
Perspective communiste
Le Parti Communiste du Swaziland lance un appel aux Partis communistes et ouvriers du monde.
Face à la répression lancée par l'autocrate Mswati III contre les manifestations demandant la démocratie et la liberté au Swaziland, les communistes demandent l'aide et l'appui solidaire des Partis communistes et ouvriers du monde pour renverser la dernière monarchie absolutiste d'Afrique.
Traduction Nico Maury
Le Parti communiste du Swaziland (CPS) appelle tous les partis communistes et ouvriers à être vigilants et à exprimer leur solidarité face à la nouvelle situation dans notre pays, alors que les manifestations en faveur de la démocratie s'accélèrent et que le régime autocratique de Mswati III réprime férocement et dans le sang ses adversaires.
Les manifestations ont été principalement menées par les jeunes, qui ont été à l'avant-garde du mouvement progressiste pour le changement. Le CPS entretient des liens étroits avec le mouvement des jeunes et des étudiants et a travaillé avec lui lors de précédents affrontements avec l'autocratie sur le droit à l'éducation.
Depuis quelques mois, le CPS et ses partisans mènent la campagne Democracy Now visant à focaliser les revendications sur :
1- La levée de l'interdiction des partis politiques
2- Le retour sain et sauf des exilés
3- La levée de toutes les restrictions à la liberté de réunion
4- La fin de la censure de la presse et des médias
5- La tenue d'élections libres et équitables.
L'activité des jeunes pour la démocratie a commencé sérieusement avec l'élaboration de pétitions communautaires pour faire pression sur les structures de gouvernance féodale locales pour les droits démocratiques. Ces efforts de lobbying se sont rapidement transformés en manifestations et protestations contre l'absence de droits démocratiques.
Depuis le début des manifestations pour la démocratie, la police et l'armée ont tué une cinquantaine de jeunes militants et en ont blessé des dizaines d'autres.
Le régime a imposé des coupures sporadiques d'Internet et utilise les médias d'information comme porte voix du régime pour répandre des mensonges sur les militants impliqués dans les manifestations, notamment sur le fait qu'ils seraient des « mercenaires et des anarchistes ».
Le Swaziland est un pays à revenu intermédiaire et pourtant la grande majorité de notre population vit dans une pauvreté extrême.
La plupart des richesses du pays sont détournées pour soutenir le style de vie luxueux de l'élite dirigeante. Notre petite population d'environ 1,3 million de personnes porte le plus lourd fardeau au monde de VIH et de tuberculose, et est maintenant frappée par la pandémie de Covid, à laquelle le régime n'a pas réussi à s'attaquer.
Nous vous invitons à nous contacter pour développer des activités de solidarité dans cette nouvelle phase de notre lutte. En particulier, il est nécessaire de faire connaître largement ce qui se passe dans notre pays, de faire pression sur les autorités de vos pays respectifs pour qu'elles condamnent le régime de Mswati, de faire pression sur les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et de l'Afrique Union (UA) à adopter des positions fermes sur la situation au Swaziland et à faire pression sur l'Afrique du Sud (en tant que pays qui entoure territorialement le Swaziland) pour qu'elle adopte des positions plus décisives contre le manque de démocratie et de droits humains au Swaziland.
La demande de démocratie est, à notre avis, une première étape dans une lutte continue pour placer notre pays sur une voie de développement totalement différente vers la satisfaction de tous les besoins de notre peuple et la création d'un système socialiste.
Pour l'instant, la lutte est de supprimer la dictature et d'installer une dispense démocratique sous une nouvelle constitution qui supprime la monarchie et l'aristocratie de tous les domaines de la vie publique.
Les manifestations ont été principalement menées par les jeunes, qui ont été à l'avant-garde du mouvement progressiste pour le changement. Le CPS entretient des liens étroits avec le mouvement des jeunes et des étudiants et a travaillé avec lui lors de précédents affrontements avec l'autocratie sur le droit à l'éducation.
Depuis quelques mois, le CPS et ses partisans mènent la campagne Democracy Now visant à focaliser les revendications sur :
1- La levée de l'interdiction des partis politiques
2- Le retour sain et sauf des exilés
3- La levée de toutes les restrictions à la liberté de réunion
4- La fin de la censure de la presse et des médias
5- La tenue d'élections libres et équitables.
L'activité des jeunes pour la démocratie a commencé sérieusement avec l'élaboration de pétitions communautaires pour faire pression sur les structures de gouvernance féodale locales pour les droits démocratiques. Ces efforts de lobbying se sont rapidement transformés en manifestations et protestations contre l'absence de droits démocratiques.
Depuis le début des manifestations pour la démocratie, la police et l'armée ont tué une cinquantaine de jeunes militants et en ont blessé des dizaines d'autres.
Le régime a imposé des coupures sporadiques d'Internet et utilise les médias d'information comme porte voix du régime pour répandre des mensonges sur les militants impliqués dans les manifestations, notamment sur le fait qu'ils seraient des « mercenaires et des anarchistes ».
Le Swaziland est un pays à revenu intermédiaire et pourtant la grande majorité de notre population vit dans une pauvreté extrême.
La plupart des richesses du pays sont détournées pour soutenir le style de vie luxueux de l'élite dirigeante. Notre petite population d'environ 1,3 million de personnes porte le plus lourd fardeau au monde de VIH et de tuberculose, et est maintenant frappée par la pandémie de Covid, à laquelle le régime n'a pas réussi à s'attaquer.
Nous vous invitons à nous contacter pour développer des activités de solidarité dans cette nouvelle phase de notre lutte. En particulier, il est nécessaire de faire connaître largement ce qui se passe dans notre pays, de faire pression sur les autorités de vos pays respectifs pour qu'elles condamnent le régime de Mswati, de faire pression sur les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et de l'Afrique Union (UA) à adopter des positions fermes sur la situation au Swaziland et à faire pression sur l'Afrique du Sud (en tant que pays qui entoure territorialement le Swaziland) pour qu'elle adopte des positions plus décisives contre le manque de démocratie et de droits humains au Swaziland.
La demande de démocratie est, à notre avis, une première étape dans une lutte continue pour placer notre pays sur une voie de développement totalement différente vers la satisfaction de tous les besoins de notre peuple et la création d'un système socialiste.
Pour l'instant, la lutte est de supprimer la dictature et d'installer une dispense démocratique sous une nouvelle constitution qui supprime la monarchie et l'aristocratie de tous les domaines de la vie publique.