Les communistes irakiens appellent à l'arrêt immédiat de l'agression turque
Perspective communiste
Déclaration du Parti communiste irakien.
Traduction Nico Maury
Nous avons suivi avec une profonde inquiétude l'incursion de l'armée turque dans les territoires irakiens et la violation de la souveraineté de notre pays. Cette agression a exposé la vie des citoyens et des agriculteurs-agricultrices de la région du Kurdistan, en particulier dans les zones frontalières, à de grands dangers et a entraîné des pertes humaines et matérielles.
La Turquie, par ces actions condamnées, viole toutes les normes et valeurs internationales et les relations de bon voisinage entre les deux pays, à un moment où ses dirigeants affirment qu'ils luttent pour la sécurité et la stabilité en Irak et dans la région en particulier, et développent des relations avec notre pays.
Si la Turquie porte la responsabilité principale des violations répétées, la communauté internationale et l’ONU doivent agir pour condamner cette agression et exiger son arrêt immédiat. Le gouvernement fédéral irakien et le gouvernement régional du Kurdistan doivent également s'acquitter de leur devoir à cet égard et agir de diverses manières et moyens conformément au droit international pour protéger la vie de nos citoyen.ne.s, leurs biens et leurs terres, et mettre fin à ces violations flagrantes.
Le silence des deux gouvernements, fédéral et régional, n'est en aucun cas justifié ni acceptable. Il est de leur devoir de rejeter totalement les tentatives de la Turquie, ou de tout autre pays, de résoudre ses problèmes internes aux dépens de l’Iraq, de sa sécurité et de sa stabilité, en terrorisant ses citoyen.ne.s et en violant sa souveraineté.
En outre, le gouvernement turc doit construire des ponts de compréhension et de dialogue avec ses opposants, y compris les forces politiques qui cherchent à garantir les droits du peuple du Kurdistan en Turquie. Elle doit apporter la liberté, une véritable démocratie et répondre à la volonté du peuple, au lieu de recourir à des opérations militaires, à une politique de la terre brûlée, et à des arrestations des militant.e.s.
Il est certain que les justes causes des peuples resteront et ne seront pas éteintes par les tirs d’artillerie et d’avions, les meurtres, les exécutions et les violations flagrantes des droits de l’homme.
Aujourd'hui, alors que la Turquie montre davantage son intention agressive et fait allusion à la possibilité d'envoyer ses forces à Sinjar, des efforts doivent être déployés pour déjouer ses projets et chercher à rétablir les conditions normales à Sinjar. Les habitant.e.s de la région doivent bénéficier de la justice et recevoir une compensation. La reconstruction doit être lancée à Sinjar, tout en l'épargnant des conflits politiques et des interférences extérieures, et en résolvant les problèmes dans l'intérêt de ses citoyens, et des Yézidis en particulier. Cela est nécessaire pour soulager leur douleur et leurs souffrances, en plus de redoubler d'efforts pour découvrir le sort des emprisonnés.
Tout en renouvelant notre condamnation et notre dénonciation de l'agression turque, nous appelons le gouvernement turc à arrêter ses opérations militaires, à retirer ses forces de nos territoires et à respecter la souveraineté de l'Irak.
La Turquie, par ces actions condamnées, viole toutes les normes et valeurs internationales et les relations de bon voisinage entre les deux pays, à un moment où ses dirigeants affirment qu'ils luttent pour la sécurité et la stabilité en Irak et dans la région en particulier, et développent des relations avec notre pays.
Si la Turquie porte la responsabilité principale des violations répétées, la communauté internationale et l’ONU doivent agir pour condamner cette agression et exiger son arrêt immédiat. Le gouvernement fédéral irakien et le gouvernement régional du Kurdistan doivent également s'acquitter de leur devoir à cet égard et agir de diverses manières et moyens conformément au droit international pour protéger la vie de nos citoyen.ne.s, leurs biens et leurs terres, et mettre fin à ces violations flagrantes.
Le silence des deux gouvernements, fédéral et régional, n'est en aucun cas justifié ni acceptable. Il est de leur devoir de rejeter totalement les tentatives de la Turquie, ou de tout autre pays, de résoudre ses problèmes internes aux dépens de l’Iraq, de sa sécurité et de sa stabilité, en terrorisant ses citoyen.ne.s et en violant sa souveraineté.
En outre, le gouvernement turc doit construire des ponts de compréhension et de dialogue avec ses opposants, y compris les forces politiques qui cherchent à garantir les droits du peuple du Kurdistan en Turquie. Elle doit apporter la liberté, une véritable démocratie et répondre à la volonté du peuple, au lieu de recourir à des opérations militaires, à une politique de la terre brûlée, et à des arrestations des militant.e.s.
Il est certain que les justes causes des peuples resteront et ne seront pas éteintes par les tirs d’artillerie et d’avions, les meurtres, les exécutions et les violations flagrantes des droits de l’homme.
Aujourd'hui, alors que la Turquie montre davantage son intention agressive et fait allusion à la possibilité d'envoyer ses forces à Sinjar, des efforts doivent être déployés pour déjouer ses projets et chercher à rétablir les conditions normales à Sinjar. Les habitant.e.s de la région doivent bénéficier de la justice et recevoir une compensation. La reconstruction doit être lancée à Sinjar, tout en l'épargnant des conflits politiques et des interférences extérieures, et en résolvant les problèmes dans l'intérêt de ses citoyens, et des Yézidis en particulier. Cela est nécessaire pour soulager leur douleur et leurs souffrances, en plus de redoubler d'efforts pour découvrir le sort des emprisonnés.
Tout en renouvelant notre condamnation et notre dénonciation de l'agression turque, nous appelons le gouvernement turc à arrêter ses opérations militaires, à retirer ses forces de nos territoires et à respecter la souveraineté de l'Irak.