Les communistes tchèques en ordre de bataille pour les élections anticipées (KSČM)
Perspective communiste
Les communistes tchèques (Parti communiste de Bohême et Moravie, KSČM) ont approuvé jeudi les candidats et le programme électoral pour des élections anticipées à la Chambre des députés. Article et traduction Nico Maury
Le programme met l'accent sur les questions sociales, sur le ralentissement économique du pays et sur l'instauration d'une taxation progressive. Les communistes annoncent vouloir changer la politique économique de la République tchèque, ils veulent tenir un référendum sur la loi de restitution des biens religieux confisqué par le régime communiste de Tchécoslovaquie. 80% des tchèques se disent opposés a cette loi qualifiée "d'injuste". Le programme des communistes porte sur l'emploi et la sécurité publique.
En ce qui concerne le programme, selon le vice-communistes George Dolejš , les communistes veulent apporter un plus grand soutien à la croissance économique, notamment en instauration une taxation progressive et en menant des investissements publics en raison de la récession prolongée qui touche l'économie actuelle. Ils entendent lutter contre le néolibéralisme qui sévit partout en Europe et contre les multinationales.
Les communistes entendent mener une campagne a coût réduit, Miloslava Vostrá, trésorier du KSČM l'estime a 10 millions de couronnes (400.000 euros) contre 90 millions de couronnes pour le CSSD. La campagne privilégiera les initiatives locales et personnelles, les rencontres individuelles avec le public (porte à porte) et quelques meetings. George Dolejš s'attend à ce que la campagne dispose d'une propagande unifiée. Il y aura moins de panneaux publicitaires utilisés, du fait une efficacité plutôt limitée.
Sur une alliance ou un soutien aux sociaux démocrates
Vojtech Filip, Président du Parti communiste annonce que cette décision revient aux communistes eux-même. "Le Parti communiste est un parti politique souverain." "Nous déciderons en fonction des résultats des élections, en fonction de nos décisions et de notre programme. Nous n'avons pas peur de l'exécutif et du principe de bonne administration, mais nous ne sommes pas de ceux qui veulent à tout prix entrer au gouvernement."
"Je suis convaincu que l'électorat de gauche en République tchèque c'est considérablement renforcé et se portera en notre faveur."
En ce qui concerne le programme, selon le vice-communistes George Dolejš , les communistes veulent apporter un plus grand soutien à la croissance économique, notamment en instauration une taxation progressive et en menant des investissements publics en raison de la récession prolongée qui touche l'économie actuelle. Ils entendent lutter contre le néolibéralisme qui sévit partout en Europe et contre les multinationales.
Les communistes entendent mener une campagne a coût réduit, Miloslava Vostrá, trésorier du KSČM l'estime a 10 millions de couronnes (400.000 euros) contre 90 millions de couronnes pour le CSSD. La campagne privilégiera les initiatives locales et personnelles, les rencontres individuelles avec le public (porte à porte) et quelques meetings. George Dolejš s'attend à ce que la campagne dispose d'une propagande unifiée. Il y aura moins de panneaux publicitaires utilisés, du fait une efficacité plutôt limitée.
Sur une alliance ou un soutien aux sociaux démocrates
Vojtech Filip, Président du Parti communiste annonce que cette décision revient aux communistes eux-même. "Le Parti communiste est un parti politique souverain." "Nous déciderons en fonction des résultats des élections, en fonction de nos décisions et de notre programme. Nous n'avons pas peur de l'exécutif et du principe de bonne administration, mais nous ne sommes pas de ceux qui veulent à tout prix entrer au gouvernement."
"Je suis convaincu que l'électorat de gauche en République tchèque c'est considérablement renforcé et se portera en notre faveur."