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Les conducteurs de matières dangereuses poursuivent leur grève. Le patronat refuse de négocier avec la CGT

Perspective communiste

Le patronat du transport routier a écarté ce matin toute négociation avec la CGT, qui poursuit ses barrages filtrants aux abords de dépôts de carburants principalement en Ile-de-France, où quelques stations-service étaient touchées par la grève

La CGT-Transports a lancé le mouvement vendredi en espérant "négocier" l'insertion dans la convention collective du transport routier de "spécificités" propres aux matières dangereuses (carburant, gaz, ...). Elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un 13e mois.

Lundi, les fédérations patronales FNTR et TLF ont tenu "à préciser que ces revendications sont portées par le seul syndicat CGT et qu'aucune négociation n'est envisageable avec un seul syndicat".

Les deux organisations indiquent néanmoins que les questions soulevées par la CGT "seront notamment abordées début juillet dans le chantier des classifications conventionnelles".

Selon elles, "75% des chargements en carburant sont assurés, ce qui n'entraîne pas de risque" de pénurie, contrairement à ce qu'assurait la CGT plus tôt.

Contacté, le groupe Total a indiqué que "la situation dans les stations-service (était) normale ce matin", à l'exception de certaines stations "essentiellement localisées à Paris et proche banlieue".

Sur les 350 stations Total en Ile-de-France, 21 étaient en rupture de stock (soit 6% du réseau francilien), 61 en rupture de gazole et 42 en rupture d'essence, d'après l'entreprise qui mise sur un retour progressif à la normale.

Nouvel Obs


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