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Les députés communistes ont lutté pied à pied pendant cinq ans

Nicolas Maury

Les élus PCF, qui ont été seuls à s’opposer au Parlement à la constitution européenne, ont présenté de nombreux contre-projets à la droite.

Les députés communistes ont lutté pied à pied pendant cinq ans
Durant ces cinq ans, les députés communistes et républicains (22 membres élus en 2002), aux côtés de leurs collègues sénateurs de la même sensibilité, se sont opposés à tous les mauvais coups de la droite.

Cela a commencé dès 2002, quand le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin se met en tête de démolir les acquis de la gauche plurielle : trente-cinq heures, loi SRU, loi Hue pour le contrôle des fonds publics aux entreprises et volet anti-licenciements de la loi de modernisation sociale... La droite a mis un zèle particulier à s’attaquer aux lois qui portaient la marque de fabrique des communistes entre 1997 et 2002.

À l’été 2003, François Fillon, futur premier ministre de Sarkozy, s’attaque aux retraites. Les communistes sont seuls à lui opposer un contre-projet progressiste s’appuyant sur une réforme profonde du financement. La droite reconnaîtra dans le débat l’existence et la cohérence de cette alternative.

L’année suivante, c’est au tour de l’assurance maladie d’être la cible de la droite. Les parlementaires communistes siègent tout l’été pour combattre pied à pied les mesures qui abaissent le droit aux soins et font la chasse aux assurés. Ils leur opposent des ressources nouvelles pour la Sécu, puisées du côté des revenus financiers des entreprises.

En 2005, en campagne active pour le « non », ils seront seuls à voter contre la ratification par anticipation ( !) dans la Constitution française du traité constitutionnel européen, qu’approuvent ensemble l’UMP, l’UDF et le PS, engagés pour le « oui » au référendum.

Puis vient l’heure du CNE de Villepin imposé par ordonnances et, en 2006, du CPE adopté par le 49-3 avant d’être contraint à la marche arrière par les manifestants. Les députés PCF ont été aux avant-postes de la bataille, déposant des propositions de loi d’abrogation de ces contrats.

Ils ont aussi été les seuls à déposer durant la législature des résolutions contre la directive Bolkestein, ainsi que des propositions de loi pour sanctionner les délocalisations et pour stopper la libéralisation des services publics en Europe. Plus la rude bataille pour sauvegarder GDF, ou les députés communistes ont déposé plus de 95000 amendements.

voir le site des députés communistes et républicains, en cliquant ici


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