Les députés "socialistes" européens votent contre l’augmentation du fonds européen d’aide aux plus démunis
Perspective communiste
Bientôt les élections européennes, n'oublions pas que l'UE sociale n'est qu'un leurre
Réunis en commission du développement régional, une quarantaine de députés européens s’apprêtent à voter un avis préparé par Younous Omarjee, élu du Front de gauche, siégeant au sein de la gauche unitaire européenne (GUE). Le texte prévoit de simplifier l’octroi des aides européennes aux plus démunis, destinées aux banques alimentaires, tout en portant le montant prévu à 3,5 milliards d’euros, contre 2,5 milliards, pour la période 2014-2020.
La plupart des sociaux-démocrates ont préféré s’abstenir, tout en rejetant les amendements clés sur l’allègement des procédures et l’augmentation du Fonds.
L’Allemande Constanze Krehl (SPD), coordinatrice du groupe l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates s’exprime en disant que l’intervention européenne était justifiée du temps où « il y avait des étangs de lait et des montagnes de beurre. Aujourd’hui, nous n’avons plus ces excédents », avait-elle affirmé courant février lors d’un débat en commission. L’aide alimentaire reste avant tout « du ressort des Etats membres », avait-elle ajouté, estimant toutefois que l’UE pourrait intervenir au compte-goutte dans les pays financièrement contraints.
La GUE, les Verts et les conservateurs ont voté les amendements sur la simplification, quand des élus sociaux-démocrates les ont rejetés… A l’issue d’un scrutin très serré (20 contre 21), l’augmentation du budget a été écartée.
La plupart des sociaux-démocrates ont préféré s’abstenir, tout en rejetant les amendements clés sur l’allègement des procédures et l’augmentation du Fonds.
L’Allemande Constanze Krehl (SPD), coordinatrice du groupe l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates s’exprime en disant que l’intervention européenne était justifiée du temps où « il y avait des étangs de lait et des montagnes de beurre. Aujourd’hui, nous n’avons plus ces excédents », avait-elle affirmé courant février lors d’un débat en commission. L’aide alimentaire reste avant tout « du ressort des Etats membres », avait-elle ajouté, estimant toutefois que l’UE pourrait intervenir au compte-goutte dans les pays financièrement contraints.
La GUE, les Verts et les conservateurs ont voté les amendements sur la simplification, quand des élus sociaux-démocrates les ont rejetés… A l’issue d’un scrutin très serré (20 contre 21), l’augmentation du budget a été écartée.