Les élections législatives kirghizes annulées après de fortes mobilisations
Perspective communiste
La Commission électorale centrale du Kirghizistan vient d'annuler les résultats des élections législatives du 4 octobre 2020 suite à de fortes irrégularités dans le scrutin et une forte mobilisation contre les fraudes.
Ce n'est pas la première fois que des mobilisations populaires renversent des gouvernements au Kirghizstan. Déjà en 2005 et 2010 des révolutions renversent des dirigeants.
Article et traduction Nico Maury
Le 4 octobre 2020 se déroulait les élections législatives afin de renouveler les 120 sièges du Conseil suprême du Kirghizistan (Zhogorku Kengesh).
Le scrutin est marqué par de nombreuses accusations d'achat de voix et d'irrégularités électorales. Les résultats voient une plus grande dispersion des suffrages, qui conduit à l'élimination de plusieurs partis échouant à atteindre le seuil électoral de 7%. La participation était de 56,50%.
Seul quatre partis obtiennent ainsi une représentation au parlement. Les partis qui soutiennent le Président Sooronbaï Jeenbekov remportent la grande majorité des sièges : Birimdik 24,90% des voix et 46 sièges, Mekenim 24,27% des voix et 45 sièges et le Parti du Kirghizistan 8,90% des voix et 16 sièges.
Le seul parti d'opposition "Kirghizistan uni" (un parti fourre-tout à la composition étrange) dépasse le seuil des 7% (7,25%) et obtient 13 sièges. Si le Parti des communistes du Kirghizistan ne participait pas officiellement aux élections législatives, des candidats issues de ce dernier, dont Masaliev Iskhak le Secrétaire général, étaient candidats sur la liste de Kirghizistan uni.
Les résultats du scrutin, accusés de fraude et d'achat massif de voix débouchent sur des manifestations au cours desquelles les manifestants prennent le Parlement, les bâtiments de l'administration présidentielle et le siège du gouvernement. Les affrontements avec les forces de police ont fait un mort et environ 700 blessés.
La Commission électorale centrale du Kirghizistan a déclaré hier invalides les résultats des élections législatives de dimanche. Le gouvernement kirghize a démissionné.
Le scrutin est marqué par de nombreuses accusations d'achat de voix et d'irrégularités électorales. Les résultats voient une plus grande dispersion des suffrages, qui conduit à l'élimination de plusieurs partis échouant à atteindre le seuil électoral de 7%. La participation était de 56,50%.
Seul quatre partis obtiennent ainsi une représentation au parlement. Les partis qui soutiennent le Président Sooronbaï Jeenbekov remportent la grande majorité des sièges : Birimdik 24,90% des voix et 46 sièges, Mekenim 24,27% des voix et 45 sièges et le Parti du Kirghizistan 8,90% des voix et 16 sièges.
Le seul parti d'opposition "Kirghizistan uni" (un parti fourre-tout à la composition étrange) dépasse le seuil des 7% (7,25%) et obtient 13 sièges. Si le Parti des communistes du Kirghizistan ne participait pas officiellement aux élections législatives, des candidats issues de ce dernier, dont Masaliev Iskhak le Secrétaire général, étaient candidats sur la liste de Kirghizistan uni.
Les résultats du scrutin, accusés de fraude et d'achat massif de voix débouchent sur des manifestations au cours desquelles les manifestants prennent le Parlement, les bâtiments de l'administration présidentielle et le siège du gouvernement. Les affrontements avec les forces de police ont fait un mort et environ 700 blessés.
La Commission électorale centrale du Kirghizistan a déclaré hier invalides les résultats des élections législatives de dimanche. Le gouvernement kirghize a démissionné.