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Les élus communistes au Conseil Général 13 ont voté la prise en charge des frais de justice de Jean-Noël Guérini, une HONTE et une faute impardonnable !

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Selon La Provence, le conseil général des Bouches-du-Rhône a voté vendredi 29 mars la prise en charge par la collectivité des frais juridiques de Jean-Noël Guérini, président PS de ce même conseil général, et Jean-David Ciot, député du département

Au terme d'un vote vendredi matin, communistes, indépendants et la majorité des socialistes se sont prononcés en faveur d'un paiement de la défense au pénal de M. Guérini, et du licenciement de M. Ciot. La droite a voté contre. A gauche, note La Provence, seuls Michel Pezet, Marie-Arlette Carlotti et Janine Ecochard se sont abstenus.

Les conseillers généraux communistes, Claude Jorda, canton de Gardanne, Hervé Schiavetti, canton d'Arles-Ouest et maire de cette même ville, Jean-Marc Charrier, canton de Port Saint Louis, maire de cette même ville, Isabelle Elhé, canton de Martigues-Est, Evelyne Santoru, canton de Martigues-Ouest, Daniel Fontaine, canton d'Aubagne-Ouest, maire de cette même ville, ont voté la prise en charge par le contribuable les frais de justice de MM Guérini et Ciot.

C'est une faute impardonnable que viennent de commettre les conseillers généraux communistes. Tout en respectant la présomption d’innocence envers MM Guérini et Ciot, les accusations contre ces deux personnes sont extrêmement graves et le soutien aveugle des élus PCF au élus du PS 13 doit s'arrêter ! Nous ne sommes pas un caution de "gauche'" au PS, nous ne pouvons rester aveugle sur ce qui se passe, les habitants des Bouches du Rhône ne sont pas des vaches à lait et ne doivent pas être pris pour des clowns. Ce vote est une HONTE et une faute impardonnable pour des élus COMMUNISTES !

M. Guérini avait été mis en examen le 5 mars pour détournement de fonds publics dans l'affaire du licenciement abusif présumé de M. Ciot, actuel premier secrétaire de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, également mis en examen. La justice s'intéresse aux indemnités touchées par M. Ciot au printemps 2011 lors de son licenciement après neuf années passées au cabinet de M. Guérini. Elle soupçonne derrière ce licenciement transactionnel une démission arrangée, destinée notamment à permettre à M. Ciot de se présenter aux élections législatives en juin 2012, à l'issue desquelles il a été élu député d'une circonscription d'Aix-en-Provence.

Le rapport a été adopté, le contribuable paiera.


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