Les événements en Géorgie s'inscrivent dans le cadre de la confrontation impérialiste
Perspective communiste
Hier, pour la deuxième journée consécutive, des manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu à Tbilissi, capitale de la Géorgie, contre la loi sur les "agents étrangers".
Que se passe-t-il en Géorgie ?
Article et traduction Nico Maury
Le Parlement géorgien a approuvé hier en première lecture une loi qui oblige toutes les organisations et associations qui reçoivent plus de 20% de son financement de l'étranger à s'enregistrer en tant qu' « agent étranger » et à être surveillée par le ministère de la Justice, faute de quoi des amendes importantes seront infligées.
Le parti au pouvoir, "le Rêve géorgien" (Social-démocrate, affilié au Parti socialiste européen), s'est basé sur une législation étasunienne datant des années 1930 pour justifier sa loi. Depuis Berlin, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, explique que les dispositions proposées sur les agents étrangers étaient conformes aux "normes européennes et mondiales". "L'avenir de notre pays n'appartient pas et n'appartiendra pas aux agents étrangers, ni aux serviteurs de pays étrangers", a-t- il déclaré.
L'Union européenne a la manœuvre
Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l'UE, a rappelé que cette loi est contraire aux standards européens (ce qui est faux selon la Commission Européenne pour la Démocratie et le Droit - ou commission de Venise - selon un rapport en 2019) et qu'en juin, l'UE a refusé d'accorder à la Géorgie le statut de pays candidat - accordé à la Moldavie et à l'Ukraine - invoquant la stagnation des réformes politiques et judiciaires.
Ses détracteurs, dont la présidente du pays Salomé Zourabichvili (ancienne diplomate française), accusent la Russie d'être derrière cette loi et accusent Moscou d'éloigner la Géorgie de l'Union Européenne.
Des affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants hier soir. Les manifestants brandissaient des drapeaux géorgiens, européens et étasuniens pour dénoncer "la loi russe". Les partis d'opposition ont appelé à la poursuite des manifestations devant le Parlement pour une deuxième nuit.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 66 personnes avaient été arrêtées et qu'une cinquantaine de policiers avaient été blessés. Des incidents se sont également produits hier matin, alors que certains manifestants avaient arraché les clôtures métalliques devant le Parlement.
Ce matin, le parlement retirait la loi.
Après la Moldavie, la Biélorussie, la Géorgie est touchée de plein fouet par l'affrontement géopolitique impérialistes entre d'un côté le bloc États-Unis-OTAN-UE et de l'autre la Russie.
Le parti au pouvoir, "le Rêve géorgien" (Social-démocrate, affilié au Parti socialiste européen), s'est basé sur une législation étasunienne datant des années 1930 pour justifier sa loi. Depuis Berlin, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, explique que les dispositions proposées sur les agents étrangers étaient conformes aux "normes européennes et mondiales". "L'avenir de notre pays n'appartient pas et n'appartiendra pas aux agents étrangers, ni aux serviteurs de pays étrangers", a-t- il déclaré.
L'Union européenne a la manœuvre
Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l'UE, a rappelé que cette loi est contraire aux standards européens (ce qui est faux selon la Commission Européenne pour la Démocratie et le Droit - ou commission de Venise - selon un rapport en 2019) et qu'en juin, l'UE a refusé d'accorder à la Géorgie le statut de pays candidat - accordé à la Moldavie et à l'Ukraine - invoquant la stagnation des réformes politiques et judiciaires.
La Commission Européenne pour la Démocratie et le Droit (ou commission de Venise) a établi un rapport en 2019 sur cette question.
— Perspective communiste ☭🎗️ (@PerspCommuniste) March 9, 2023
Le rapport complet et en français est disponible 👇https://t.co/YLW0cndxrT pic.twitter.com/pRjO2zewIS
Ses détracteurs, dont la présidente du pays Salomé Zourabichvili (ancienne diplomate française), accusent la Russie d'être derrière cette loi et accusent Moscou d'éloigner la Géorgie de l'Union Européenne.
Des affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants hier soir. Les manifestants brandissaient des drapeaux géorgiens, européens et étasuniens pour dénoncer "la loi russe". Les partis d'opposition ont appelé à la poursuite des manifestations devant le Parlement pour une deuxième nuit.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 66 personnes avaient été arrêtées et qu'une cinquantaine de policiers avaient été blessés. Des incidents se sont également produits hier matin, alors que certains manifestants avaient arraché les clôtures métalliques devant le Parlement.
Ce matin, le parlement retirait la loi.
Après la Moldavie, la Biélorussie, la Géorgie est touchée de plein fouet par l'affrontement géopolitique impérialistes entre d'un côté le bloc États-Unis-OTAN-UE et de l'autre la Russie.