Perspective Com
Les héritiers de Louis RENAULT assignent l’État en justice, quelle honte !

Nicolas Maury

Jean-Jacques CANDELIER, Député du Nord, Secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées

"Les petits-enfants du grand bourgeois Louis RENAULT ont osé déposer devant le TGI de Paris, une assignation destinée à obtenir l’indemnisation d’un pseudo « préjudice matériel et moral » causé par la nationalisation-sanction prononcée à la Libération.

Je suis effaré par un tel culot. Cette démarche est un outrage à la mémoire de tous les patriotes morts pour la FRANCE, de tous les salariés de RENAULT arrêtés, torturés ou fusillés pour fait de sabotage et de résistance à l’intérieur comme à l’extérieur des usines RENAULT BILLANCOURT et du MANS.

J’en appelle à tous les démocrates, à tous les élus de la Nation, à tous les témoins, aux associations d’anciens combattants, de déportés ou de fusillés, aux historiens, aux syndicalistes, aux gens de culture et aux salariés de RENAULT.

Dénonçons ensemble ces agissements ignobles et méprisables de chercheurs d’or pris les doigts dans le pot pourri de la réhabilitation de la collaboration.

Je rappelle que, le 16 janvier 1945, Charles DE GAULLE, soutenu par toutes les forces politiques et patriotiques de l’époque, signait une ordonnance instituant la nationalisation des usines Renault dont voici un extrait de l’exposé des motifs :

« Alors que les livraisons fournies par la société Renault à l’armée française s’étaient montrées notoirement insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre, les prestations à l’armée allemande ont, durant l’occupation, été particulièrement importantes et ne se sont trouvées freinées que par les bombardements de l’aviation alliée des usines du Mans et de Billancourt. »

En cette période de fascisation rampante de la FRANCE, il est urgent de restaurer l’autorité de l’État et le sens de l’intérêt général, de lutter contre l’égoïsme et la vérité historique.

L’initiative de mon collègue André GERIN « Contre la falsification de l’histoire de l’occupation », à l’Assemblée nationale, mardi 24 mai de 17 heures à 20 heures, salle 6403, en présence de Michel CERTANO, syndicaliste de RENAULT-BILLANCOURT, et de l’historienne Annie LACROIX-RIZ, prend tout son sens."


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