Les jeunes communistes avec les intermittents !
Perspective communiste
Les jeunes communistes (MJCF) se joignent à la mobilisation des intermittents pour que la culture et ses acteurs puissent vivre dignement
Le MJCF exprime son entière solidarité avec les travailleurs intermittents dont le régime d’indemnisation est menacé et qui se mobilisent aujourd’hui.
Voilà quelques jours, le MEDEF ressortait de son chapeau l’idée de supprimer le régime des intermittents et hier encore il renouvelait son indécente proposition. Le discours est bien rôdé : des privilégiés qui creuseraient le déficit de l’assurance-chômage.
Le MEDEF a pris ses aises, il aurait tort de ne pas le faire. 30 milliards de cadeaux au risque de mettre en péril les allocations familiales, 20 milliards pour le crédit impôt compétitivité emploi. Le gouvernement multiplie les cadeaux au patronat et nous demande de nous serrer la ceinture encore …
Parait-il nous coûtons trop cher. Le MEDEF parle d’1 milliard de déficit sur l’assurance chômage des intermittents. Non seulement ce chiffre est largement contestable, mais le régime des intermittents n’a pas vocation à s’équilibrer à lui seul. Notre assurance-chômage est construite sur la solidarité interprofessionnelle. C’est donc les salariés en emploi qui cotisent pour ceux sans activité et ainsi permettre à chacun de vivre dignement.
Le régime des intermittents a ceci de particulier de permettre à une profession où les contrats sont irréguliers et de courte durée, de pouvoir être indemnisé entre deux périodes d’activité. Aucune organisation n’est aujourd’hui favorable au statut quo. Le milieu artistique est extrêmement précaire. Rappelons que le revenu annuel médian est de 13700€ contre une moyenne de 18 400 pour les salariés du privé ou du secteur semi-public. Alors oui, il est urgent de permettre aux intermittents de travailler dans les meilleures conditions.
Mais plus loin que le régime des intermittents, la culture, et particulièrement en temps de crise, est vue comme un supplément d’âme. Le budget de la culture a pour la première fois été diminué par un gouvernement de gauche. Mais la culture dont il est question, qui est bradée, dont les acteurs sont précarisés, est le fondement de notre société. Elle est le ciment qui maintient le lien entre chaque individu. L’apport de la culture est bien plus que les 3,2% du PIB. Pour reprendre les mots de Jack Ralite, la culture est « le meilleur antidote à tous les racismes, antisémitismes, communautarismes et autres pensées régressives sur l'homme. La culture n'est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c'est l'avenir, le redressement, l'instrument de l'émancipation ».
Les jeunes communistes se joignent à la mobilisation des intermittents pour que la culture et ses acteurs puissent vivre dignement.
Voilà quelques jours, le MEDEF ressortait de son chapeau l’idée de supprimer le régime des intermittents et hier encore il renouvelait son indécente proposition. Le discours est bien rôdé : des privilégiés qui creuseraient le déficit de l’assurance-chômage.
Le MEDEF a pris ses aises, il aurait tort de ne pas le faire. 30 milliards de cadeaux au risque de mettre en péril les allocations familiales, 20 milliards pour le crédit impôt compétitivité emploi. Le gouvernement multiplie les cadeaux au patronat et nous demande de nous serrer la ceinture encore …
Parait-il nous coûtons trop cher. Le MEDEF parle d’1 milliard de déficit sur l’assurance chômage des intermittents. Non seulement ce chiffre est largement contestable, mais le régime des intermittents n’a pas vocation à s’équilibrer à lui seul. Notre assurance-chômage est construite sur la solidarité interprofessionnelle. C’est donc les salariés en emploi qui cotisent pour ceux sans activité et ainsi permettre à chacun de vivre dignement.
Le régime des intermittents a ceci de particulier de permettre à une profession où les contrats sont irréguliers et de courte durée, de pouvoir être indemnisé entre deux périodes d’activité. Aucune organisation n’est aujourd’hui favorable au statut quo. Le milieu artistique est extrêmement précaire. Rappelons que le revenu annuel médian est de 13700€ contre une moyenne de 18 400 pour les salariés du privé ou du secteur semi-public. Alors oui, il est urgent de permettre aux intermittents de travailler dans les meilleures conditions.
Mais plus loin que le régime des intermittents, la culture, et particulièrement en temps de crise, est vue comme un supplément d’âme. Le budget de la culture a pour la première fois été diminué par un gouvernement de gauche. Mais la culture dont il est question, qui est bradée, dont les acteurs sont précarisés, est le fondement de notre société. Elle est le ciment qui maintient le lien entre chaque individu. L’apport de la culture est bien plus que les 3,2% du PIB. Pour reprendre les mots de Jack Ralite, la culture est « le meilleur antidote à tous les racismes, antisémitismes, communautarismes et autres pensées régressives sur l'homme. La culture n'est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c'est l'avenir, le redressement, l'instrument de l'émancipation ».
Les jeunes communistes se joignent à la mobilisation des intermittents pour que la culture et ses acteurs puissent vivre dignement.