Les maoïstes du Népal vont-ils abandonner l'étiquette maoïste ?
Perspective communiste
Le Parti Communiste du Népal (Centre maoïste), dirigé par le Premier ministre Pushpa Kamal Dahal, lance pour son congrès national le débat du changement de nom.
Pour favoriser l'union entre les Partis communistes, l'étiquette maoïste pourrait être supprimée.
Article et traduction Nico Maury
Pour favoriser le rapprochement des forces communistes, le CPN(MC) pourrait abandonner l'étiquette de "Centre Maoïste". Le débat interne a été lancé dans les différents comités locaux du parti. Le CPN(MC) tiendra son congrès national en novembre ou décembre.
Le CPN (Centre maoïste) est à la tête du Front socialiste, cette nouvelle décision est perçue comme une volonté de promouvoir le rapprochement avec d'autres forces du front, qui rassemble le Parti Janata Samajbadi, le CPN (Socialiste unifié) et le Parti Communiste du Népal dirigé par Netra Bikram Chand.
"Nous avons l'habitude de changer le nom du parti, mais nous n'avons jamais changé le nom principal : le Parti Communiste du Népal", a déclaré Gurung, le Secrétaire général. "Avec le temps, nous avons changé l'étiquette du parti en Masal, Ekata Kendra, Maoïste Unifié (Ekikrit Maobadi) et maintenant, c'est Centre Maoïste".
L’unité entre les Partis communistes du Népal a une histoire mouvementée. La fusion entre le CPN-UML et le Centre maoïste, forgée en mai 2018 pour former le Parti communiste népalais (NCP), ne pouvait pas durer longtemps. Un verdict de la Cour suprême a invalidé l'unification.
Certains dirigeants maoïstes pensent qu’abandonner l’étiquette maoïste créera un environnement positif pour l’unité entre les forces de gauche. "Notre décision d'abandonner l'étiquette maoïste enverra un message positif aux partis qui souhaitent s'unir à nous", a déclaré Yubraj Chaulagain, membre du Comité central du Centre maoïste. "Dans un premier temps, notre priorité serait l'unité avec les partis déjà regroupés sous l'égide du Front socialiste."
Mais il n’existe pas de plan immédiat d’unité avec le CPN-UML, principal parti communiste du pays.
Le CPN (Centre maoïste) est à la tête du Front socialiste, cette nouvelle décision est perçue comme une volonté de promouvoir le rapprochement avec d'autres forces du front, qui rassemble le Parti Janata Samajbadi, le CPN (Socialiste unifié) et le Parti Communiste du Népal dirigé par Netra Bikram Chand.
"Nous avons l'habitude de changer le nom du parti, mais nous n'avons jamais changé le nom principal : le Parti Communiste du Népal", a déclaré Gurung, le Secrétaire général. "Avec le temps, nous avons changé l'étiquette du parti en Masal, Ekata Kendra, Maoïste Unifié (Ekikrit Maobadi) et maintenant, c'est Centre Maoïste".
L’unité entre les Partis communistes du Népal a une histoire mouvementée. La fusion entre le CPN-UML et le Centre maoïste, forgée en mai 2018 pour former le Parti communiste népalais (NCP), ne pouvait pas durer longtemps. Un verdict de la Cour suprême a invalidé l'unification.
Certains dirigeants maoïstes pensent qu’abandonner l’étiquette maoïste créera un environnement positif pour l’unité entre les forces de gauche. "Notre décision d'abandonner l'étiquette maoïste enverra un message positif aux partis qui souhaitent s'unir à nous", a déclaré Yubraj Chaulagain, membre du Comité central du Centre maoïste. "Dans un premier temps, notre priorité serait l'unité avec les partis déjà regroupés sous l'égide du Front socialiste."
Mais il n’existe pas de plan immédiat d’unité avec le CPN-UML, principal parti communiste du pays.