Les nationalistes indiens (BJP) veulent chasser les communistes du Tripura
Perspective communiste
Le Secrétaire national du Bharatiya Janata Party (BJP - nationaliste), Ram Lal, souhaite chasser la coalition communiste du Left Front de son dernier bastion, celui du Tripura pour 2018. Entre le Bharatiya Janata Party et les communistes la guerre semble repartir de plus belle - article et traduction Nico Maury
Le petit Etat du Tripura (3,2 millions d'habitants) est dirigé par le Left Front, une coalition de partis marxistes liée au Parti Communiste d'Inde-Marxiste (CPI-M).
Bordé par le Bangladesh au nord, au sud et à l'ouest, et les Etats indiens du Mizoram et de l'Assam à l'est, Le Tripura est dominé par le groupe ethnique des bengalis, mais inclut également une minorité de "tribus répertoriées", une communauté autochtone issue des premiers habitants de la région.
Le Tripura est une société essentiellement agraire, la moitié de la population travaille dans les travaux agricoles. Les communistes ont trouvé un soutien parmi les populations tribales et les ouvriers agricoles, historiquement opposés aux intérêts des propriétaires fonciers et à l'influence du gouvernement central d'Inde.
Le BJP souhaite briser l'hégémonie communiste
Lors des élections régionales de février 2013 dans l'Etat du Tripura, les communistes avaient remporté une victoire éclatante et les électeurs avaient reconduit pour la cinquième fois le gouvernement communiste sortant. 48 sièges sur 60 avaient été remporté par le CPIM et 2 par des partis du Left front.
Bordé par le Bangladesh au nord, au sud et à l'ouest, et les Etats indiens du Mizoram et de l'Assam à l'est, Le Tripura est dominé par le groupe ethnique des bengalis, mais inclut également une minorité de "tribus répertoriées", une communauté autochtone issue des premiers habitants de la région.
Le Tripura est une société essentiellement agraire, la moitié de la population travaille dans les travaux agricoles. Les communistes ont trouvé un soutien parmi les populations tribales et les ouvriers agricoles, historiquement opposés aux intérêts des propriétaires fonciers et à l'influence du gouvernement central d'Inde.
Le BJP souhaite briser l'hégémonie communiste
Lors des élections régionales de février 2013 dans l'Etat du Tripura, les communistes avaient remporté une victoire éclatante et les électeurs avaient reconduit pour la cinquième fois le gouvernement communiste sortant. 48 sièges sur 60 avaient été remporté par le CPIM et 2 par des partis du Left front.
A chaque élections le CPIM renforce ses positions. Et le BJP souhaite l'en déloger. "Le communisme a tenté de se propager dans le pays, mais n'a pas pu aller au delà du Kerala, du Bengale occidental et du Tripura, même si il a réussi à obtenir quelques sièges dans d'autres états. Le peuple du Bengale, bien que tardivement, a réalisé qu'il fallait les chasser du pouvoir " déclare le Secrétaire nationale BJP, Ram Lal, à l'occasion de la commémoration de la naissance de Swami Vivekananda (philosophe et maître spirituel qui fit connaître l'hindouisme au monde occidental).
"De même, au Kerala les gens ont compris et ont chassés les communistes hors du pouvoir. Aujourd'hui, lors de l'anniversaire de la naissance de Vivekananda, je tiens à dire aux gens du Tripura que les communistes ne sont pas pour le bien de notre nation, pour les agriculteurs ou la classe ouvrière" ajoute t-il.
"Au Tripura, les habitants de l'état doivent chasser du pouvoir les communistes lors des élections régionales de 2018". Le leader nationaliste envisage une lutte entre le CPI-M et le BJP, " le BJP doit ramener les électeurs de son côté et arriver au pouvoir" en utilisant les déçus du Congress (INC). Avec les affaires de corruption qui touchent l'Indian national Congress au Tripura, 6000 adhérents de l'INC ont rejoint le BJP.
