Les nouveaux alliés des communistes tchèques
Perspective communiste
La coalition menée par les communistes tchèques ne laisse pas indifférent. Sa dynamique à gauche encourage d'autres partis à s'allier à elle.
Un parti bien connu en République tchèque, la Social-Démocratie, a exprimé le souhait de rejoindre la coalition pour les prochaines élections législatives d'octobre 2025.
Article et traduction Nico Maury
La coalition Stačilo! (« Assez ! »), dirigée par le Parti Communiste de Bohême et de Moravie (KSČM), se renforce en République Tchèque et représente aujourd'hui l'opposition de gauche au gouvernement des libéraux autoritaires.
Ces mêmes libéraux qui agitent le chiffon de la "peur rouge" pour tenter de museler les communistes et de faire oublier les désastres de ses politiques. Cette situation pousse un parti, jadis pro-UE, pro-OTAN, pro-Libéral, à faire un virage à gauche.
Les sociaux-démocrates (SOCDEM, ex-ČSSD), le plus ancien parti politique tchèque, qui étaient une force influente jusqu'aux dernières élections de 2017, changent d'attitude et se tournent vers le KSČM.
Les négociations concernant l'adhésion de cette force politique à la coalition de gauche menée par les communistes ont débuté en février après que 70% des adhérents de SOCDEM ont validé le rapprochement avec les communistes. Un virage historique.
La présidente social-démocratie, Jana Maláčová, explique que "nous sommes résolument contre la course aux armements, cyniquement encouragée par le gouvernement et le président. Les 5 % annuels du PIB consacrés à la défense, exigés par l'OTAN, constituent une apocalypse économique dans un climat d'hystérie militaire et de peur. Dans de telles conditions, il est inacceptable de disperser les voix de l'électorat de gauche. Au contraire, la consolidation est nécessaire".
Pour les sociaux-démocrates, les dépenses militaires insensées détruiraient le système de santé, l'éducation et les retraites. "Favoriser les fabricants d'armes aura un impact négatif pour les citoyens ordinaires, ils n'auront pas assez pour payer les médicaments et l'éducation de leurs enfants. Favoriser les armes ne réduira pas la pauvreté".
La présidente du Parti Communiste de Bohême-Moravie, Kateřina Konečná, explique que "la situation internationale et nationale exige d'unifier les oppositions contre le gouvernement. Nous devons être unis, travailler ensemble". Il est apparu que les négociations entre les deux partis portaient principalement sur la désignation de candidats aux instances régionales. Quant aux points du programme de coalition, un accord a déjà été trouvé.
Hier, les sociaux-démocrates étaient des opposants des communistes et s'opposaient à leurs positions sur l'UE et l'OTAN, et ce sujet constituait l'un des principaux obstacles à un accord. Mais Jana Maláčová n'est plus opposée à un référendum sur l'adhésion de la République tchèque à ces organisations.
Ces mêmes libéraux qui agitent le chiffon de la "peur rouge" pour tenter de museler les communistes et de faire oublier les désastres de ses politiques. Cette situation pousse un parti, jadis pro-UE, pro-OTAN, pro-Libéral, à faire un virage à gauche.
Les sociaux-démocrates (SOCDEM, ex-ČSSD), le plus ancien parti politique tchèque, qui étaient une force influente jusqu'aux dernières élections de 2017, changent d'attitude et se tournent vers le KSČM.
Les négociations concernant l'adhésion de cette force politique à la coalition de gauche menée par les communistes ont débuté en février après que 70% des adhérents de SOCDEM ont validé le rapprochement avec les communistes. Un virage historique.
La présidente social-démocratie, Jana Maláčová, explique que "nous sommes résolument contre la course aux armements, cyniquement encouragée par le gouvernement et le président. Les 5 % annuels du PIB consacrés à la défense, exigés par l'OTAN, constituent une apocalypse économique dans un climat d'hystérie militaire et de peur. Dans de telles conditions, il est inacceptable de disperser les voix de l'électorat de gauche. Au contraire, la consolidation est nécessaire".
Pour les sociaux-démocrates, les dépenses militaires insensées détruiraient le système de santé, l'éducation et les retraites. "Favoriser les fabricants d'armes aura un impact négatif pour les citoyens ordinaires, ils n'auront pas assez pour payer les médicaments et l'éducation de leurs enfants. Favoriser les armes ne réduira pas la pauvreté".
La présidente du Parti Communiste de Bohême-Moravie, Kateřina Konečná, explique que "la situation internationale et nationale exige d'unifier les oppositions contre le gouvernement. Nous devons être unis, travailler ensemble". Il est apparu que les négociations entre les deux partis portaient principalement sur la désignation de candidats aux instances régionales. Quant aux points du programme de coalition, un accord a déjà été trouvé.
Hier, les sociaux-démocrates étaient des opposants des communistes et s'opposaient à leurs positions sur l'UE et l'OTAN, et ce sujet constituait l'un des principaux obstacles à un accord. Mais Jana Maláčová n'est plus opposée à un référendum sur l'adhésion de la République tchèque à ces organisations.
