Les propositions Attali sont mortes avant d’être nées
Nicolas Maury
Jacques Attali présente mercredi ses « 300 décisions pour changer la France ». Cruelle ironie, ces annonces ont pour toile de fond une grave crise des marchés financiers internationaux
Pourtant comme si de rien n’était, la commission Attali s’apprête à rendre public des mesures dont l’orthodoxie ultra-libérale aggraverait la situation. A quoi bon théoriser en grande pompe sur la main invisible des marchés, ce krach boursier montre que les propositions Attali sont mortes avant d’être nées.
A l’évidence, l’économie française a besoin d’une toute autre politique. A titre d’exemple, le PCF fait cinq propositions de mesures aussi utiles qu’urgentes :
- Augmentation des salaires et des minima sociaux ;
- Orientation du crédit en fonction des créations d’emplois ;
- Création de nouveaux services publics pour répondre aux besoins ;
- Fin de l’indépendance de la Banque Centrale Européenne ;
- Baisse de la TVA sur les produits de premières nécessités
