Les régionalistes corses en tête, mais sans majorité, 2 communistes élus
Perspective communiste
Le régionaliste Gilles Simeoni, alliés aux nationalités corses, emporte l’élection territoriale en Corse. La liste du sortant Paul Giacobbi largement battue
La liste divers gauche de Paul Giacobbi, arrivée en tête du premier tour (18,42 %), a fusionné avec la liste Front de gauche de Dominique Bucchini (5,56 %). Face à eux, les deux listes nationalistes menées par Gilles Simeoni (17,62 %) et Jean-Guy Talamoni (7,72 %) ont annoncé leur fusion, de même que les deux listes de droite menées par José Rossi (Les Républicains, 13,17 %) et celle de Camille de Rocca Serra (Rassembler pour la Corse, 12,70 %).
A l'issue du second tour, les régionalistes arrivent en tête avec 35,34% des voix et 24 élus. La gauche autour de Paul Giacobbi est seconde avec 28,49% des voix et 12 élus dont les communistes Dominique BUCCHINI, Josette RISTERUCCI. La droite unie, conduite par par José Rossi, remporte 27,07% des voix et 11 élus. Le Front national recueille 9,09% des voix et 4 élus.
A l'issue de ces élections, les régionalistes disposent de 24 élus sur 51.
La participation était de 67,03%.
La Corse est dotée d'un statut particulier. La Collectivité territoriale de Corse équivaut au conseil régional avec des pouvoirs plus importants, notamment en raison du fait qu'elle comporte deux instances : l'Assemblée de Corse (l'organe délibérant) et le Conseil exécutif de Corse ("le gouvernement") qui en est issu mais qui ne vote pas les délibérations. Le mode de scrutin a été modifié avant les élections 2010 mais différent toujours des règles continentales : 7 % pour se maintenir au second tour, 5 % pour fusionner avec une autre liste se maintenant et une prime majoritaire plus faible (9 des 51 sièges). De plus, les candidatures ne prennent pas la forme de listes départementales mais d'une liste unique pour l'ensemble de la collectivité.
A l'issue du second tour, les régionalistes arrivent en tête avec 35,34% des voix et 24 élus. La gauche autour de Paul Giacobbi est seconde avec 28,49% des voix et 12 élus dont les communistes Dominique BUCCHINI, Josette RISTERUCCI. La droite unie, conduite par par José Rossi, remporte 27,07% des voix et 11 élus. Le Front national recueille 9,09% des voix et 4 élus.
A l'issue de ces élections, les régionalistes disposent de 24 élus sur 51.
La participation était de 67,03%.
La Corse est dotée d'un statut particulier. La Collectivité territoriale de Corse équivaut au conseil régional avec des pouvoirs plus importants, notamment en raison du fait qu'elle comporte deux instances : l'Assemblée de Corse (l'organe délibérant) et le Conseil exécutif de Corse ("le gouvernement") qui en est issu mais qui ne vote pas les délibérations. Le mode de scrutin a été modifié avant les élections 2010 mais différent toujours des règles continentales : 7 % pour se maintenir au second tour, 5 % pour fusionner avec une autre liste se maintenant et une prime majoritaire plus faible (9 des 51 sièges). De plus, les candidatures ne prennent pas la forme de listes départementales mais d'une liste unique pour l'ensemble de la collectivité.