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Les sociaux démocrates européens tentent de sauver leur honneur perdu en s'opposant à l'interdiction du KPU

Perspective communiste

Le projet de loi, déposé par les députés putschistes de EuroMaïdan, visant a interdire le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) a laissé un froid chez nos amis (et partisans aveugles) sociaux-démocrates européens, plusieurs de ces partis tentent de sauver le KPU pour essayer de se donner bonne conscience après avoir soutenu les néonazis de la place Maïdan - article et traduction Nico Maury



Dans une intervention de Harlem Désir, Premier secrétaire du PS (et député européen) on peut lire :

"Il n'y a pas de justifications à l’interdiction du Parti communiste. Les membres du Parti Communiste d'Ukraine n'ont pas engagé d'activités anti-étatiques, ils ne favorisent pas la violence, la haine raciale et nationale, ainsi que dans une certaine mesure ils agissent comme des garants de la protection des travailleurs et pour la mise en œuvre de réformes sociales."

La direction du Parti travailliste des Pays-Bas (PVDA) a été surprise par l'enregistrement d'un tel projet de loi à la Rada. "C'est absurde, contraire à tous les principes de la démocratie moderne" déclare un représentant du Parti travailliste. Dans le monde civilisé on doit interdire les partis et mouvements nazis et ultranationalistes, pas les communistes". Le chef des socialistes néerlandais, Diederik Samsom, dans le document du Parlement européen, condamne toutes les tentatives de pressions sur le Parti communiste d’Ukraine.

le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a critiqué le désir de "certaines forces en Ukraine qui veulent faire face aux communistes." Curieusement, cette critique vise "des forces réactionnaires", qui "sous le couvert de démocratie soutiennent la persécution des Ukrainiens ayant des idées de gauche." Les socialistes espagnols ont déjà exprimé leur espoir que le KPU saura résister à toutes sortes de provocations, comme aux attaques contre les bureaux du parti ou les menace sur les adhérents, et continuera son travail contre les réactionnaires.

Les leaders de l'Union européenne semblent dépassés par les événements qu'ils ont soutenu et encouragé

les socialistes et sociaux-démocrates au Portugal, en Grèce, en Italie et au Danemark ont exprimé la nécessité d'une "résistance décente au niveau européen."

Même le leadership de l'UE est resté muet après ces annonces contre le KPU en Ukraine. Ni le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, ni le chef de la commission (Baroso), ni le Président du Parlement européen (Martin Schulz - SPD), ni le ministre des Affaires étrangères, Elmar Brok n'ont exprimé un avis à l'idée d'interdire le Parti Communiste d'Ukraine. "On a l'impression qu'ils ne prennent pas position pour ne pas se brouiller avec ses alliés potentiels au Parlement et sur la Place de l'Indépendance" déclare Wolfgang Grasse, expert européen pour Golos.ua.



Le projet de loi a été déposé au Parlement appelant à l'interdiction du Parti Communiste et du Parti des Régions (le parti de Ianoukovitch)


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