Les syndicats et les communistes s'inquiètent des mots d'ordre du Convoi de la Liberté
Perspective communiste
Ottawa, capitale du Canada, est occupée depuis quelques jours par des camions venus de toutes les provinces du pays. Des centaines de camions, formant le "convoi de la Liberté" bloquent les axes routiers et le centre d'Ottawa pour revendiquer la fin des restrictions santinaires liées à la pandémie de Coronavirus.
Les syndicats canadiens et le Parti Communiste du Canada (PCC-CPC) s'inquitent quant à eux des mots d'ordre portés par le "convoi de la Liberté" et dénoncent la progression des idées d'extrême droite et de la violence qui en découle.
Article Nico Maury
Les syndicats du Canada, formant le Congrès du Travail du Canada (CTC-CLC), lancent un avertissement face à "l'occupation (d'Ottawa - ndlr) par une foule en colère qui tente de se déguiser en manifestation pacifique".
La CTC-CLC s'inquiète de voir que "des extrémistes de droite puissent propager des messages remplis de racisme, d’intolérance et puissent arborer le drapeau nazi et le drapeau confédéré, entre autres, symboles de violence et de haine."
La CTC-CLC dénonce les leaders de l’occupation d'Ottawa qui diffusent "la haine, l'antisémite et le raciste sur les médias sociaux" qui "propageant des théories conspirationnistes et des appels à la violence."
Elle souligne que les réactions de la police et des autorités sont complaisantes vis à vis des bloqueurs et n'ont rien à voir avec les "mesures de répression prises à l’occasion des manifestations antérieures des Autochtones sur leurs revendications territoriales, de Black Lives Matter et d’autres groupes militant en faveur de l’équité ou des grévistes".
Les syndicats, face à l'explosion des cas de covid-19 (omicron), à la saturation des hôpitaux et aux menaces pour les travailleurs-travailleuses à Ottawa, appellent à la levée du blocus.
La CTC-CLC s'inquiète de voir que "des extrémistes de droite puissent propager des messages remplis de racisme, d’intolérance et puissent arborer le drapeau nazi et le drapeau confédéré, entre autres, symboles de violence et de haine."
La CTC-CLC dénonce les leaders de l’occupation d'Ottawa qui diffusent "la haine, l'antisémite et le raciste sur les médias sociaux" qui "propageant des théories conspirationnistes et des appels à la violence."
Elle souligne que les réactions de la police et des autorités sont complaisantes vis à vis des bloqueurs et n'ont rien à voir avec les "mesures de répression prises à l’occasion des manifestations antérieures des Autochtones sur leurs revendications territoriales, de Black Lives Matter et d’autres groupes militant en faveur de l’équité ou des grévistes".
Les syndicats, face à l'explosion des cas de covid-19 (omicron), à la saturation des hôpitaux et aux menaces pour les travailleurs-travailleuses à Ottawa, appellent à la levée du blocus.
Même son du côté des communistes canadiens. Le Parti communiste du Canada considère le « convoi de la Liberté » comme "l’expression publique de l’extrême-droite qui s’organise et s’affirme de plus en plus" et que ce rassemblement n'est pas "une manifestation spontanée de la classe ouvrière".
Le PCC-CPC pointe la responsabilité du gouvernements fédéral, comme des gouvernements provinciaux, qui "se sont affairés à faire primer les intérêts des grandes entreprises au détriment de la santé publique ... alors que les conditions de vie et de travail se détériorent".
Les leaders du "convoi de la liberté" portent "un discours populiste et anti-scientifique" pour diriger "la colère des masses contre elles-mêmes en premier lieu, et vers des cibles inoffensives pour les profits capitalistes". A aucun moment, les leaders de blocus d'Ottawa ne revendiquent la défense des services publics, l’augmentation des salaires, le contrôle des prix sur les biens de première nécessité etc.
"Loin de s’attaquer au système, ils en sont les plus fiers défenseurs" note le Parti communiste, c'est "l’extrême-droite qui s’organise et tente de prendre racine". Le Parti communiste appelle "à faire barrage à ces réactionnaires en les démasquant, en s’organisant et en leur opposant un plan en faveur d’une issue réellement populaire à la crise".
Communiqué du CTC-CLC
Communiqué du PCC-CPC
Le PCC-CPC pointe la responsabilité du gouvernements fédéral, comme des gouvernements provinciaux, qui "se sont affairés à faire primer les intérêts des grandes entreprises au détriment de la santé publique ... alors que les conditions de vie et de travail se détériorent".
Les leaders du "convoi de la liberté" portent "un discours populiste et anti-scientifique" pour diriger "la colère des masses contre elles-mêmes en premier lieu, et vers des cibles inoffensives pour les profits capitalistes". A aucun moment, les leaders de blocus d'Ottawa ne revendiquent la défense des services publics, l’augmentation des salaires, le contrôle des prix sur les biens de première nécessité etc.
"Loin de s’attaquer au système, ils en sont les plus fiers défenseurs" note le Parti communiste, c'est "l’extrême-droite qui s’organise et tente de prendre racine". Le Parti communiste appelle "à faire barrage à ces réactionnaires en les démasquant, en s’organisant et en leur opposant un plan en faveur d’une issue réellement populaire à la crise".
Communiqué du CTC-CLC
Communiqué du PCC-CPC