Les villes de Donetsk et Kharkov (Ukraine) refusent d'obéir aux putschistes de Kiev
Perspective communiste
L'Est de l'Ukraine se soulève contre les putschistes de EuroMaïdan à Kiev. Après la Crimée qui se dirige vers une rupture avec l'Ukraine, les grandes villes industrielles de l'est, Donetsk et Kharkov, refusent de reconnaître les nouveaux maîtres de Kiev - article et traduction Nico Maury
Des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Donetsk sous la statue de Lénine
Sur la place Lénine de Donetsk, la capitale du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, des dizaines de milliers de personnes se pressent au pied de l’imposante statue de Lénine. La "milice populaire du Donbass" s'organise pour lutter contre le nouveau pouvoir à Kiev, et les "banderovtsi", en référence à Stepan Bandera, chef du mouvement nationaliste ukrainien au milieu du XXe siècle, héros national à l’Ouest et collaborateur nazi.
Sous des petites tentes aux couleurs du Parti communiste d’Ukraine (KPU), des jeunes femmes notent des noms dans des cahiers d’écolier et attachent des rubans sur les bras docilement tendus des miliciens. Les habitants de Donetsk viennent ici pour s’inscrire dans des brigades de volontaires qui vont assurer la sécurité dans la ville, au côté de la police. Selon la mairie, ces milices comptent déjà près de 5 000 membres.
Le drapeau ukrainien arraché du bâtiment officiel de l'administration régionale
Les manifestants de la place Lénine à Donetsk ont arraché le drapeau ukrainien du mât de l'administration régionale pour hisser, à la place, le drapeau russe . Les manifestants ont également élu un "gouverneur du peuple", le commandant de la milice, Paul Gubaryov, et scandent "Merci aux Berkuts," et "Russie, Russie !".
"L’Ouest veut qu’on le nourrisse pendant qu’il nous donne des leçons, ils le disent ouvertement, renchérit Iouri, son beau-frère, mineur lui aussi. J’étais contre une division avant, mais plus maintenant. Et nous avons besoin d’un grand pays qui nous protège contre eux."
Sur la place Lénine de Donetsk, la capitale du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, des dizaines de milliers de personnes se pressent au pied de l’imposante statue de Lénine. La "milice populaire du Donbass" s'organise pour lutter contre le nouveau pouvoir à Kiev, et les "banderovtsi", en référence à Stepan Bandera, chef du mouvement nationaliste ukrainien au milieu du XXe siècle, héros national à l’Ouest et collaborateur nazi.
Sous des petites tentes aux couleurs du Parti communiste d’Ukraine (KPU), des jeunes femmes notent des noms dans des cahiers d’écolier et attachent des rubans sur les bras docilement tendus des miliciens. Les habitants de Donetsk viennent ici pour s’inscrire dans des brigades de volontaires qui vont assurer la sécurité dans la ville, au côté de la police. Selon la mairie, ces milices comptent déjà près de 5 000 membres.
Le drapeau ukrainien arraché du bâtiment officiel de l'administration régionale
Les manifestants de la place Lénine à Donetsk ont arraché le drapeau ukrainien du mât de l'administration régionale pour hisser, à la place, le drapeau russe . Les manifestants ont également élu un "gouverneur du peuple", le commandant de la milice, Paul Gubaryov, et scandent "Merci aux Berkuts," et "Russie, Russie !".
"L’Ouest veut qu’on le nourrisse pendant qu’il nous donne des leçons, ils le disent ouvertement, renchérit Iouri, son beau-frère, mineur lui aussi. J’étais contre une division avant, mais plus maintenant. Et nous avons besoin d’un grand pays qui nous protège contre eux."
Kharkov ce matin
A Nikolaev (ville portuaire du sud - 496 168 habitants), plusieurs milliers de personnes, sous les couleurs du "Front populaire de Nikolaev", se sont rassemblées pour une manifestation appelant à la sécession avec l'Ukraine et pour former une nouvelle association fédéral regroupant Odessa et Kherson. Les manifestants scandant "la Russie va nous aider", "Nous sommes la fédération d'Odessa, Nikolaïev, Kherson." Près de la place Lénine, sur le piédestal du monument à Lénine, les manifestants ont dressé le drapeau de la Fédération de Russie.
Les violences marquées par des jets de pierres, de grenades assourdissantes et de tirs ont éclaté en marge du rassemblement de 20.000 manifestants dans le centre de la ville de Kharkov. Quelque 300 manifestants ont lancé l'assaut contre le siège de l'administration régionale où se seraient barricadés des partisans des nouvelles autorités pro-européennes.
Les «Berkuts» et des policiers rejoignent les manifestants anti-maïdan à Kharkov.