Les violences policières contre les opposants à l'autocrate Mswati III se renforcent au Swaziland
Perspective communiste
Communiqué du Parti Communiste du Swaziland (interdit)
Traduction Nico Maury
Dans la nuit du dimanche 15 août 2021, les soldats de Mswati ont jeté un jeune homme, Mcebo Mamba, dans un incendie qui fait rage et l'ont gravement agressé avec des sjamboks (fouet à lanières tressées).
L'agression fait suite à une action de protestation à Zombodze Emuva dans la région de Shiselweni. Pendant la manifestation, des pneus en feu avaient été placés sur la route. Les soldats s'en sont pris à Mamba, sans aucune preuve de son implication dans l'incendie et l'ont forcé à s'enflammer.
Les soldats ont également agressé deux autres personnes proches de l'action de protestation mais ne les ont pas poussées dans le feu.
Les soldats injuriaient également Mamba verbalement en lui ordonnant d'éteindre le feu à mains nues.
Par conséquent, Mcebo Mamba a subi de graves brûlures dans différentes parties de son corps. Il a ensuite été admis au centre de santé de Nhlangano pour y être soigné.
La police royale et l'armée ont tenté en vain de dissimuler l'attaque alors qu'elle s'était produite à la vue du public.
L'agression grave contre Mcebo Mamba fait suite à des informations, maintenant confirmées par un officier de police qui a depuis démissionné, selon lesquelles le personnel militaire de Mswati a jeté des manifestants dans un incendie qui fait rage lors des manifestations du 29 juin à Matsapha.
Depuis les manifestations de juin, les forces de sécurité de Mswati ont tué plus de 70 personnes et agressé brutalement des centaines. Plus de 600 personnes ont été arrêtées au cours des trois derniers mois pour avoir appelé à la démocratie.
Condamnant le dernier assaut, le secrétaire général du CPS, Thokozane Kunene, a déclaré : « Mswati a aggravé l'état d'urgence. Ses soldats ont reçu des pouvoirs illimités pour agresser la population sans aucune forme de responsabilité. Le peuple doit s'unir dans la lutte pour une démocratie totale.
Le CPS, à travers sa campagne « Démocratie maintenant » qui se déroule depuis 2019, est maintenant portée par la population. L'autocratie de Mswati est désormais en retrait et ne parvient pas à empêcher sa défaite ultime.
Le CPS exhorte le peuple du Swaziland à s'unir dans la lutte pour la démocratie. Le CPS appelle également à une solidarité internationale soutenue avec les masses opprimées.
L'agression fait suite à une action de protestation à Zombodze Emuva dans la région de Shiselweni. Pendant la manifestation, des pneus en feu avaient été placés sur la route. Les soldats s'en sont pris à Mamba, sans aucune preuve de son implication dans l'incendie et l'ont forcé à s'enflammer.
Les soldats ont également agressé deux autres personnes proches de l'action de protestation mais ne les ont pas poussées dans le feu.
Les soldats injuriaient également Mamba verbalement en lui ordonnant d'éteindre le feu à mains nues.
Par conséquent, Mcebo Mamba a subi de graves brûlures dans différentes parties de son corps. Il a ensuite été admis au centre de santé de Nhlangano pour y être soigné.
La police royale et l'armée ont tenté en vain de dissimuler l'attaque alors qu'elle s'était produite à la vue du public.
L'agression grave contre Mcebo Mamba fait suite à des informations, maintenant confirmées par un officier de police qui a depuis démissionné, selon lesquelles le personnel militaire de Mswati a jeté des manifestants dans un incendie qui fait rage lors des manifestations du 29 juin à Matsapha.
Depuis les manifestations de juin, les forces de sécurité de Mswati ont tué plus de 70 personnes et agressé brutalement des centaines. Plus de 600 personnes ont été arrêtées au cours des trois derniers mois pour avoir appelé à la démocratie.
Condamnant le dernier assaut, le secrétaire général du CPS, Thokozane Kunene, a déclaré : « Mswati a aggravé l'état d'urgence. Ses soldats ont reçu des pouvoirs illimités pour agresser la population sans aucune forme de responsabilité. Le peuple doit s'unir dans la lutte pour une démocratie totale.
Le CPS, à travers sa campagne « Démocratie maintenant » qui se déroule depuis 2019, est maintenant portée par la population. L'autocratie de Mswati est désormais en retrait et ne parvient pas à empêcher sa défaite ultime.
Le CPS exhorte le peuple du Swaziland à s'unir dans la lutte pour la démocratie. Le CPS appelle également à une solidarité internationale soutenue avec les masses opprimées.