Lettre ouverte des communistes de Saint Denis à Mathieu Hanotin
Perspective communiste
Réaction et interpellation de la section du PCF Saint Denis à Mathieu Hanotin, député cumulard du PS
Monsieur le député,
L'Assemblée nationale a adopté hier la réforme des retraites, une décision qui condamne nombre d'entre nous, nés après 1973, à travailler plus pour gagner moins. C'est une décision lourde qui rompt avec les combats historiques de la gauche et des salariés.
Vous n'avez pas jugé utile de représenter les Dionysiens lors de ce scrutin pourtant décisif en ne prenant pas part au vote. Il était pourtant possible, avec les députés communistes, Front de Gauche, de faire échec à cette régression et de porter l'exigence d'un changement de cap.
Déjà il y a 15 jours, les salariés de Saint-Denis qui s'étaient rassemblées devant votre permanence à l'appel de l'intersyndicale, avaient trouvé porte close. Refuser de recevoir les organisations représentatives des habitants et salariés de la ville où vous êtes élu est une curieuse façon d'envisager votre rôle de représentant du peuple !
Quand il avait fallu voter sur l'ANI, on s’en souvient, vous vous étiez trompé de bouton. Et pensant vous abstenir vous aviez voté pour… Sans doute le cumul insensé de vos mandats (député, vice-président du Conseil général, candidat aux municipales) dans une période aussi déterminante que celle que nous vivons, ne vous permet simplement pas d'assumer de front l'ensemble de vos responsabilités ?
Peut-être, simplement, ce double langage qui caractérises vos prises de positions, progressiste et social en parole dans les campagnes électorales, acceptant toutes les régressions à l'Assemblée Nationale et au Département, s'est refermé sur vous et vous a empêché de presser le bouton qui vous sortirait des contradictions.
Ce qui est le plus étonnant c'est que pour voter le budget qui réduit les dotations aux collectivités et augmente la TVA dès le 1er janvier 2014, vos doigts n'ont pas fourché. C'était peut-être là le signe que vous étiez en accord avec vous-même.
Des questions restent posées. Comment un député qui n'est pas capable de représenter les Dionysiens à l'Assemblée Nationale peut-il prétendre les administrer ? Quelle est votre position, que pensez-vous clairement de la réforme des retraites ? Quels intérêts défendez-vous vraiment ?
Je suis persuadé que malgré votre agenda chargé, vous saurez apporter les réponses qu'attendent les Dionysiens.
Section de Saint-Denis du PCF
L'Assemblée nationale a adopté hier la réforme des retraites, une décision qui condamne nombre d'entre nous, nés après 1973, à travailler plus pour gagner moins. C'est une décision lourde qui rompt avec les combats historiques de la gauche et des salariés.
Vous n'avez pas jugé utile de représenter les Dionysiens lors de ce scrutin pourtant décisif en ne prenant pas part au vote. Il était pourtant possible, avec les députés communistes, Front de Gauche, de faire échec à cette régression et de porter l'exigence d'un changement de cap.
Déjà il y a 15 jours, les salariés de Saint-Denis qui s'étaient rassemblées devant votre permanence à l'appel de l'intersyndicale, avaient trouvé porte close. Refuser de recevoir les organisations représentatives des habitants et salariés de la ville où vous êtes élu est une curieuse façon d'envisager votre rôle de représentant du peuple !
Quand il avait fallu voter sur l'ANI, on s’en souvient, vous vous étiez trompé de bouton. Et pensant vous abstenir vous aviez voté pour… Sans doute le cumul insensé de vos mandats (député, vice-président du Conseil général, candidat aux municipales) dans une période aussi déterminante que celle que nous vivons, ne vous permet simplement pas d'assumer de front l'ensemble de vos responsabilités ?
Peut-être, simplement, ce double langage qui caractérises vos prises de positions, progressiste et social en parole dans les campagnes électorales, acceptant toutes les régressions à l'Assemblée Nationale et au Département, s'est refermé sur vous et vous a empêché de presser le bouton qui vous sortirait des contradictions.
Ce qui est le plus étonnant c'est que pour voter le budget qui réduit les dotations aux collectivités et augmente la TVA dès le 1er janvier 2014, vos doigts n'ont pas fourché. C'était peut-être là le signe que vous étiez en accord avec vous-même.
Des questions restent posées. Comment un député qui n'est pas capable de représenter les Dionysiens à l'Assemblée Nationale peut-il prétendre les administrer ? Quelle est votre position, que pensez-vous clairement de la réforme des retraites ? Quels intérêts défendez-vous vraiment ?
Je suis persuadé que malgré votre agenda chargé, vous saurez apporter les réponses qu'attendent les Dionysiens.
Section de Saint-Denis du PCF