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Lituanie : Les persécutions contre Algirdas Paleckis doivent cesser

Perspective communiste

Bienvenue en Lituanie, ce pays de l'Union Européenne où pour éliminer ses opposants communistes on fabrique des affaires.

Vous n'entendrez jamais parler d'Algirdas Paleckis, il n'est pas biélorusse, ni russe, ni issue d'un pays socialiste, il est en Lituanie. Il ne sera jamais nominé pour le Prix Sakharov, n'aura jamais un tweet de soutien de BHL, Raphaël Gluscksmann ou d'un quelconque hypocrite. Il ne sera jamais mentionné dans Quotidien où média mainstream.

Traduction Nico Maury

Les autorités lituaniennes continuent d'exercer des représailles politiques contre l'homme politique d'opposition, ex-président du Front populaire socialiste Algirdas Paleckis. Fin juillet, le tribunal de district de Siauliai l'a reconnu coupable "d'espionnage pour la Russie" et l'a condamné à six ans de prison.

La défense de Paleckis a fait appel du verdict. L'appel a été examiné pour la première fois le 28 octobre. Mais ensuite, la cour d'appel a décidé de reporter l'examen de l'affaire au 16 novembre. Cependant, l'appel n'a pas eu lieu non plus ce jour-là; la date de la prochaine réunion a été fixée le 12 janvier 2022. On suppose qu'ils veulent terminer l'affaire pour l'anniversaire des événements de janvier 1991. Paleckis est laissé libre avec un bracelet électronique sur sa jambe.

Trois députés européens ont assisté au procès : Tatjana Ždanoka (Union russe de Lettonie), Claire Daly et Mike Wallace (Independents 4 Change - Irlande).

A Vilnius, avant le début de la session de la chambre de la cour d'appel, deux rassemblements ont été organisés en défense d'Algirdas Paleckis. Les députés européens ont également pris la parole. Ils ont exigé l'équité et la transparence lors de l'examen d'une affaire pénale. L'eurodéputée lettonne T. Ždanoka a demandé la libération de Paleckis. "Il devrait être en politique, il devrait diriger le peuple et ne pas rester assis sur le banc des accusés", a-t-elle déclaré.

Algirdas Paleckis a déclaré plus d'une fois que les poursuites contre lui avaient été fabriquées par les autorités lituaniennes.

La Pravda


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