Loi El Khomri : d'où viennent les 1,1 million de pétitionnaires
Perspective communiste
L'exécutif est confronté à une fronde grandissante (syndicale, politique, étudiante) contre sa réforme du droit du travail. Avec, en point d'orgue, la manif de mercredi
Voici la carte des signataires de la pétition « Loi Travail : non, merci ! », réalisée à partir du code postal qu'ils ont renseigné sur le site Change.org, et que nous publions en exclusivité.
Les contestataires sont concentrés autour des principaux centres urbains (Rennes et Nantes à l'ouest, Bordeaux sur la face atlantique, Toulouse au sud, un arc reliant Montpellier à Grenoble au sud-est) et Paris. Si le mouvement semble plus prononcé dans les régions (et arrondissements parisiens) ancrés à gauche, sa géographie reste complexe, épargnant des départements pourtant très touchés par le sous-emploi, (Marne, Ardennes...).
« Elle recoupe grosso modo la carte de la France industrielle mais pas uniquement », relève Caroline De Haas, perplexe. Pour l'initiatrice de la pétition numérique lancée le 19 février, à la veille des vacances en zone C, « c'est la France en galère qui s'exprime, celle qui ne se sent plus protégée et qui rame ». Le cap du million de signatures a été franchi avant-hier soir. La mobilisation en ligne se poursuivait hier avec 98 000 signatures récoltées en quarante-huit heures, un nouveau record ! De là à atteindre la barre des 2 millions ? « Si le gouvernement ne retire pas son projet, tout est possible », conclut Caroline de Haas.
Les contestataires sont concentrés autour des principaux centres urbains (Rennes et Nantes à l'ouest, Bordeaux sur la face atlantique, Toulouse au sud, un arc reliant Montpellier à Grenoble au sud-est) et Paris. Si le mouvement semble plus prononcé dans les régions (et arrondissements parisiens) ancrés à gauche, sa géographie reste complexe, épargnant des départements pourtant très touchés par le sous-emploi, (Marne, Ardennes...).
« Elle recoupe grosso modo la carte de la France industrielle mais pas uniquement », relève Caroline De Haas, perplexe. Pour l'initiatrice de la pétition numérique lancée le 19 février, à la veille des vacances en zone C, « c'est la France en galère qui s'exprime, celle qui ne se sent plus protégée et qui rame ». Le cap du million de signatures a été franchi avant-hier soir. La mobilisation en ligne se poursuivait hier avec 98 000 signatures récoltées en quarante-huit heures, un nouveau record ! De là à atteindre la barre des 2 millions ? « Si le gouvernement ne retire pas son projet, tout est possible », conclut Caroline de Haas.
