Dans le débat hier à l'Assemblée Nationale sur le travail de nuit et du dimanche, des députés socialistes nous ont donné une drôle de vision du "volontariat" pour ces horaires décalés: l'étudiant qui est obligé de travailler pour financer ses études, et si la gauche mettait en route l'allocation d'autonomie qu'elle avait annoncée et, la "mère seule avec ses enfants" qui se réjouit de pouvoir travailler le dimanche car elle va gagner un peu plus pour subvenir aux besoins de ces enfants dont nous dit le député, elle pourra profiter le mercredi, sans nous préciser par qui et à quel coût, ils sont gardés le dimanche, et si la gauche se mobilisait pour assurer à ces femmes la fin du temps partiel imposé, les salaires de misère dans le commerce?

Au cœur de ce débat hier soir, se sont affrontées deux visions de la politique, l'une demandant aux salarié-es de se plier au moins pire, l'autre portant les droits comme éléments de progrès .