Lorsque Hanotin et ses amis anticommunistes du PS 93 purgeaient la section PS de Saint Denis
Perspective communiste
Au mois de mai 2013, soit 4 mois avant la déclaration de candidature du député PS Mathieu Hanotin, la section du Parti socialiste de Saint Denis se faisait tranquillement purger par la fédération du PS 93 et les instance nationale du PS. Cette purge avait été commandité par ... Mathieu Hanotin
Il serait fort dommage de ne pas rappeler ce fait. En mai, Georges Sali, incarnation locale du parti socialiste durant plusieurs décennies, conseillers municipal d’opposition (au maire PCF) et 15 autres adhérents étaient exclus du PS.
"Être exclus sur simple dénonciation, je croyais que l’on ne pourrait plus connaitre cela en France après l’amère période de Vichy !"
L’histoire commencée en 1982 s’achève au printemps 2013. Après 31 ans d’appartenance au Parti socialiste, Georges Sali est exclus. Quinze autres militants l’accompagnent dans le même wagon. Seul un adhérent visé a sauvé sa tête alors que son nom figurait sur la liste établie et adressée par Mathieu Hanotin au président de la commission nationale des conflits du parti socialiste, le 5 janvier 2013. En fait, le scénario était sans suspens depuis que l’instance départementale avait tranché l’affaire le 16 juillet 2012.
Parmi les exclus, quatre élus municipaux (d'opposition), n’ont pas eu droit au respect des règles de droit inscrites dans les statuts du PS.
"Je tiens d’abord à exprimer toute ma solidarité aux 15 camarades qui ont été également exclus sur réquisition du sieur Hanotin. Ils n’ont pas eu droit au respect de leurs droits et, pas plus que moi, ils n’ont pu connaitre le contenu des lettres de dénonciations écrites produites par Hanotin à leur encontre, n’ayant ainsi pas de possibilité de se défendre. " déclare Georges Sali
"Être exclus sur simple dénonciation, je croyais que l’on ne pourrait plus connaitre cela en France après l’amère période de Vichy !"
L’histoire commencée en 1982 s’achève au printemps 2013. Après 31 ans d’appartenance au Parti socialiste, Georges Sali est exclus. Quinze autres militants l’accompagnent dans le même wagon. Seul un adhérent visé a sauvé sa tête alors que son nom figurait sur la liste établie et adressée par Mathieu Hanotin au président de la commission nationale des conflits du parti socialiste, le 5 janvier 2013. En fait, le scénario était sans suspens depuis que l’instance départementale avait tranché l’affaire le 16 juillet 2012.
Parmi les exclus, quatre élus municipaux (d'opposition), n’ont pas eu droit au respect des règles de droit inscrites dans les statuts du PS.
"Je tiens d’abord à exprimer toute ma solidarité aux 15 camarades qui ont été également exclus sur réquisition du sieur Hanotin. Ils n’ont pas eu droit au respect de leurs droits et, pas plus que moi, ils n’ont pu connaitre le contenu des lettres de dénonciations écrites produites par Hanotin à leur encontre, n’ayant ainsi pas de possibilité de se défendre. " déclare Georges Sali
Georges Sali, victime de l'ambition de Hanotin
Ces arguments, essentiellement axés sur des attendus juridiques, ont été balayés par une volonté politique qui ne date pas d’hier et qui est marquée du signe d’un conflit ouvert avec Claude Bartolone. Lorsque l’on demande à Georges Sali de dater ses premiers soucis avec l’appareil du PS, la réponse fuse : « dès 1987 quand Claude Bartolone m’a demandé de venir le voir à l’Assemblée nationale. Il voulait mon accord pour le parachutage d’Henri Weber dans la circonscription détenue alors par le communiste Marcelin Berthelot. Je m’y suis opposé ».
M. Sali raconte qu’à l’époque une section PS s’est montée en un clin d’œil à l’université Paris 8 et a fait pencher la balance en faveur du parachutage…Une situation reproduite aujourd’hui selon lui par « la stratégie des militants de l’UNEF lâchés depuis 2009 » encouragée par l’actuel président de l’assemblée nationale et qui a conduit à la « désignation d’Adrien Delacroix, attaché parlementaire du député, transféré depuis Bordeaux, pour prendre la direction de la section ».
Comment Hanotin a manœuvré pour être candidat en 2012 : un récit plein d’informations et les magouilles politiciennes de Bartolone : ici
Il souhaite « occuper l’espace politique laissé libre à gauche » entre la maire (PCF), Didier Paillard, et le député (PS), Matthieu Hanotin, tous deux candidats à Saint-Denis. Georges Sali, ancien allié de la majorité communiste jusqu’en 2004, puis opposant en 2008, il incarnera la voix des socialistes qui ne se retrouvent pas dans les magouilles du PS 93.