Lugansk est une "ville morte" raconte la journaliste communiste Svetlana Rudenko
Perspective communiste
Svetlana Rudenko, journaliste communiste russe, raconte la vie quotidienne à Lugansk, ville bombardée par la junte fasciste de Kiev. Présente sur place, elle explique que le but de la soi-disant "Opération anti-terroriste" (ATO) est en faite une épuration complète de Lugansk - traduction Nico Maury
A Lugansk souffre de la canicule et d'une puanteur suffocante. Les services publics, très important pour la vie dans la ville, ne peuvent rien faire face aux attaques, dans de nombreux quartiers de la ville, en particulier les poubelles ne sont plus ramassées et après deux ou trois semaines de non ramassage la ville s'attendre a être touché par des épidémies.
Lugansk est devenue une ville fantôme, une ville morte. Il n'y a plus de lumière le soir, plus d'eau, plus de téléphone, internet ne fonctionne pas. En début d'après midi la vie quotidienne s'arrête, le bus (la seule forme de transport existant encore) fonctionne qu'entre 7 h à 13 h. Au delà les bombardements (de l'armée ukrainienne) recommencent presque quotidiennement, rendant tout mouvement dangereux.
Dans la ville il reste seulement 2 ou 3 pharmacies ouvertes dans lesquelles il n'y a pratiquement plus de médicaments, les premiers secours ne peuvent souvent être appelé, ils se déplacent en cas d'incendie ou pour récupérer les blessés et les morts.
Lugansk est devenue une ville fantôme, une ville morte. Il n'y a plus de lumière le soir, plus d'eau, plus de téléphone, internet ne fonctionne pas. En début d'après midi la vie quotidienne s'arrête, le bus (la seule forme de transport existant encore) fonctionne qu'entre 7 h à 13 h. Au delà les bombardements (de l'armée ukrainienne) recommencent presque quotidiennement, rendant tout mouvement dangereux.
Dans la ville il reste seulement 2 ou 3 pharmacies ouvertes dans lesquelles il n'y a pratiquement plus de médicaments, les premiers secours ne peuvent souvent être appelé, ils se déplacent en cas d'incendie ou pour récupérer les blessés et les morts.
Pour l'eau il faut attendre 15-16h heures pour que des bidons de cinq litres soient distribués, l'électricité, ne fonctionnant pas les habitants dans les immeubles doivent transporter les bidons sans les assesseurs. Ça fait mal de voir quand une octogénaire doit effectuer la remonté de ses bidons d'eau. L plupart des magasins sont fermés, certains aliments, comme les légumes, les céréales, le sucre peuvent être achetés sur les marchés en début de matinée. La viande et les produits laitiers ne sont plus disponibles, et avec cette chaleur ils se détérioraient immédiatement, car les réfrigérateurs ne fonctionnent pas.
Les bombardement de la ville sont presque quotidiens. Le 14 août, lors du bombardement du centre ville, deux personnes ont été tuées (les gens faisaient la queue pour récupérer de l'eau), ils ont été tués par des éclats d'un obus tombés sur une maison à côté du siège de l'administration régionale. L'obusier de la Garde nationale visant le siège des milices.
Le but de "ATO" (Opération anti-terroriste) vise le "nettoyage" de Lugansk. Des tirs ont endommagé 29 écoles et 25 jardins d'enfants, ils ont quasiment rasés le lycée №7 et gravement endommagés l'école №2.
Malgré le fait que de nombreux habitants aient quitté la ville, il reste selon les autorités de la ville, environ 200 mille personnes à Lugansk (il y avait 500.000 habitants avant la guerre), la plupart sont des personnes âgées, mais il y a aussi des familles avec de jeunes enfants de 1 à 7 ans. Beaucoup reste parce qu'ils ne peuvent pas partir à cause du manque d'argent.
Fuir en Russie via le poste frontière d'Izvarino (contrôlé par les milices populaires du Donbass) est impossible, car dans cette région de lourds combats se déroulent. À l'heure actuelle, il n'y a qu'une seule façon de fuir, par le soi-disant couloir "vert" contrôlé par les troupes ukrainiennes et les bataillons de mercenaires. Cependant, la plupart des habitants de Lugansk restants n'ont pas assez d'argent pour fuir par cette voie, il y a seulement un minibus par jour, et des dizaines de personnes attendent dès l'aube pour monter dedans, vous devez donc payer un taxi 1000-2000 hryvnia (58€ à 116€). De plus, il est impossible de franchir les points de contrôle de l'armée ukrainienne sans payer de pots de vin. Surtout si vous êtes homme. Le montant peuvent être de 1000 à 3000 hryvnia (58€ à 174€), les montants sont fait au faciès.
Les Prestations sociales et les pensions ne sont plus versées, n'importe quel guichet automatique ne fonctionnent plus , les salaires ne sont pas payés. Afin de sauver les habitants résidant encore dans la ville, il faut organiser au plus vite un couloir humanitaire d'urgence dans la ville, sans avoir a payer des pots de vin . Le plus tôt cela est fait, plus de vies pourront être sauvées.
Svetlana Rudenko
http://kprf.ru/rusk/133857.html