Macron sommé de s'expliquer par des militants CGT
Perspective communiste
C'est ce qu'on appelle ramer. En déplacement sur le site d’Iveco, seul fabricant français d’autocars, en Ardèche, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a été sommé de s'expliquer par des militants CGT, après ses propos explosifs sur le statut des fonctionnaires
Comme une séance d'échauffement, avant son intervention de mardi devant les députés PS, dont certains l'attendent au tournant.
«Vous avez dit qu'il fallait changer le statut des fonctionnaires ! », lui reproche l'une d'elle. «Qu'est-ce que vous m'avez entendu dire? Vous m'avez entendu dire ça ?» rétorque le ministre du tac au tac. De fait, les propos controversés du ministre devaient rester «off»... Mais, lors d'un débat au think tank «En temps réel», Macron a bel et bien expliqué que le statut de fonctionnaire n'était «plus adapté au monde tel qu'il va». D'où le tollé à gauche qui a animé ce week-end.
Devant les militants de la CGT, ce lundi, le locataire de Bercy se justifie : «On n'aide pas la Fonction publique si on interdit tout débat sur elle. Parce qu'il faut la moderniser. Ca veut pas dire la casser. La Fonction publique, elle est essentielle parce qu'elle porte une neutralité.» Il insiste : «Il faut être dans le débat constructif. Mais c'est ni le fait de dire : On n'a le droit de parler de rien, parce que dès qu'on parle de quelque chose c'est forcément qu'on nous veut du mal. Ni le fait de vouloir tout casser.»
«Vous avez dit qu'il fallait pas qu'un fonctionnaire travaille toute sa vie, que c'était pas normal», l'interrompt la militante. «Nous allons progressivement entrer dans une zone -on y est déjà d'ailleurs- où la justification d'avoir un emploi à vie garanti sur des missions qui ne le justifient plus sera de moins en moins défendable», avait lâché le jeune ministre, lui-même énarque et haut fonctionnaire, devant «En temps réel».
«C'est important qu'on passe des concours, que sur des fonctions, où il y a besoin de la neutralité du fonctionnaire...» tente encore Macron, avant de souligner : «Encore une fois, j'en suis un...» Réplique cinglante de la militante CGT : «Ah bah on dirait pas...»
http://www.leparisien.fr/politique/video-fonctionnaires-macron-somme-de-s-expliquer-par-des-militants-cgt-21-09-2015-5113457.php
«Vous avez dit qu'il fallait changer le statut des fonctionnaires ! », lui reproche l'une d'elle. «Qu'est-ce que vous m'avez entendu dire? Vous m'avez entendu dire ça ?» rétorque le ministre du tac au tac. De fait, les propos controversés du ministre devaient rester «off»... Mais, lors d'un débat au think tank «En temps réel», Macron a bel et bien expliqué que le statut de fonctionnaire n'était «plus adapté au monde tel qu'il va». D'où le tollé à gauche qui a animé ce week-end.
Devant les militants de la CGT, ce lundi, le locataire de Bercy se justifie : «On n'aide pas la Fonction publique si on interdit tout débat sur elle. Parce qu'il faut la moderniser. Ca veut pas dire la casser. La Fonction publique, elle est essentielle parce qu'elle porte une neutralité.» Il insiste : «Il faut être dans le débat constructif. Mais c'est ni le fait de dire : On n'a le droit de parler de rien, parce que dès qu'on parle de quelque chose c'est forcément qu'on nous veut du mal. Ni le fait de vouloir tout casser.»
«Vous avez dit qu'il fallait pas qu'un fonctionnaire travaille toute sa vie, que c'était pas normal», l'interrompt la militante. «Nous allons progressivement entrer dans une zone -on y est déjà d'ailleurs- où la justification d'avoir un emploi à vie garanti sur des missions qui ne le justifient plus sera de moins en moins défendable», avait lâché le jeune ministre, lui-même énarque et haut fonctionnaire, devant «En temps réel».
«C'est important qu'on passe des concours, que sur des fonctions, où il y a besoin de la neutralité du fonctionnaire...» tente encore Macron, avant de souligner : «Encore une fois, j'en suis un...» Réplique cinglante de la militante CGT : «Ah bah on dirait pas...»
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